Les guinéens font face à l’élévation du prix du baril du pétrole qui est passé de 9.000 à 11.000 francs à la pompe, à partir de ce mercredi 04 août 2021. Au lendemain de cette décision gouvernementale, le ministre des hydrocarbures justifie que le prix du baril évolue de nos jours entre 72 et 75 dollars.
« Il vous souviendra en avril 2020 que, quand on a baissé le prix à 9 000, le baril était en 25 $. Aujourd’hui, il varie entre 72 et 75 $, donc plus de 300% d’augmentation. Naturellement, on ne pouvait qu’augmenter d’autant plus qu’on est tributaire à l’étranger », a affirmé Zakaria Koulibaly.
Dans la même logique, le ministre précise que cette augmentation ne devrait pas impacter le transport. « Autorité compétente, le ministère de la sécurité sont assis avec les transporteurs, ils ont convenu de cette mesure que l’augmentation du carburant n’influe pas sur le transport. Donc, à partir du moment où transporteurs et autorités compétentes se sont entendus pour le prix, si le transport est augmenté, on remontera à qui de droit », a-t-il dit.
Avant de mentionner que l’Etat aurait pu faire autrement.
« Il y a un autre effort du gouvernement qui prend en compte, la dimension sociale. On aurait pu aller jusqu’à 12 000. Le gouvernement continue encore à perdre de l’argent légèrement. Lorsque le prix du carburant était à 9 000 le gouvernement perdait plus de six cents milliards au mois d’avril à maintenant… »,a révélé Zakaria Koulibaly
Sirani Diabaté
