Après les élections législatives et référendaires du 22 mars dernier, la Guinée fait désormais face à l’élection présidentielle, prévue pour le 18 octobre 2020. En marche de celle-ci, les acteurs politiques s’activent dans les préparatifs afin d’y participer. Pour sa part, l’Union Démocratique pour le Renouveau et le Progrès (UDRP), dit être prêt à participer à ce rendez-vous, si toutefois les conditions liées au toilettage du fichier électoral et le délai seront respectés.
Au cours d’un entretien accordé ce dimanche, 19 juillet 2020, à notre correspondant basé à Yomou, Théophile Maomou directeur de communication du parti UDRP, a signifié que le temps imparti est insuffisant, vu les multiples tâches qui restent encore à exécuter. A notre micro, il a dénoncé le retard accusé pour la formation des membres des CARELES et opérateurs de saisie qui est en train de prendre assez de temps.
« Je pense que, la date du 18 octobre est trop proche et ça ne sera que de la précipitation. Pour donc éviter des crises qui occasionnent souvent des morts, il est temps de trouver une issue aux différents manquements tel que le toilettage du fichier et le timing qui est imparti», a souhaité Théophile Maomou.
Pour justement aspirer à une élection paisible et d’éviter toutes anomalies, il a demandé à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de multiplier des efforts dans le renforcement des capacités de ses démembrements. Surtout la formation des opérateurs de saisie dans les jours à venir.
Jean Pierre Sangbalamou, Yomou pour lolaplus.org