A Yomou nombreux sont ceux qui s’investissent dans l’élevage des porcs. La porciculture traditionnelle gagne du terrain notamment dans les sous-préfectures. Des jeunes se réunissent en associations et coopératives pour mieux l’exercer. C’est le cas de l’association des jeunes éleveurs pour le développement de Niékoré.
Foromo Gnabalamou, un des membres, rapporte : ‹‹ j’ai embrassé cette activité pour subvenir aux besoins de ma famille. J’ai commencé l’élevage par deux (2) petits porcins mâle et femelle. Le prix d’achat était de 250.000 fg par tête. Plus tard, le prix de vente avoisinait sept cent cinquante mille francs guinéen. ›
Pour le président René Saoromou ‹‹ nous avons embrassé cette pratique par manque d’occupation. Nous avons aussi remarqué que nos parents allaient loin pour s’approvisionner en viande à des coûts élevés. C’est pourquoi nous avions créé l’association des jeunes éleveurs pour le développement de Niékoré (Bignamou). Nous sommes plus d’une dizaine de personnes évoluant dans ce secteur. ›
M. Saoromou relate les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Par exemple il faut déplacer les vétérinaires pour soigner les porcs malades. Il y a aussi la nourriture des porcs qui coûte cher. C’est pourquoi le président lance un appel à l’aide aux personnes de bonne volonté et aux ONG pour un élevage moderne.
Pour le directeur préfectoral de l’élevage « A l’issue de l’initiative présidentielle, nous avons reçu des porcs. 12 promoteurs ont gagné des porcs mâles et femelles à 500.000fg. Aujourd’hui l’élevage de ces porcs a donné un bon résultat. Pour les difficultés c’est surtout l’alimentation qui pose problème ›› dira Zézé Onivogui.
Même son de cloche chez M. Fassou Lamah chef de poste adjoint d’élevage Diécké. Selon lui plusieurs porciculteurs agréés se sont enregistrés auprès d’eux et ils font les suivis.
Jean-Pierre Sangbalamou
