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Monday 25 November 2024

Yomou : Les machines pileuses de riz, une source de revenu pour plusieurs citoyens…

Avec ce manque d’emploi criard obligeant à vivre au jour le jour, les citoyens de la Guinée en général et ceux du Sud en particulier se lancent de plus en plus dans l’entrepreneuriat. C’est ainsi que plusieurs citoyens se sont créer des petites et moyennes entreprises  pour pourvoir aux besoins vitaux de leurs familles.

Les  activités crées sont assez nombreuses mais  certaines sont attractives et contribuent en plus à l’autosuffisance alimentaire. De nos jours, si certains ne connaissent pas encore l’importance des machines pileuses de riz, d’autres par contre s’en servent pour se procurer pas mal de gain par jour. Chose qui les permet d’arrondir les fins de mois.

Notre reporter a rencontré pour vous certains propriétaires  de machines à Bignamou, une sous-préfecture de Yomou. Dans cette localité, Sidibé Mamady, président du groupement pour la riziculture Benkady, a embrassé cette activité depuis 2015.

« J’ai acheté ma machine  à 7 millions fg. Je suis très satisfait de ce que je gagne à travers cette machine. Je reçois 5 sacs de riz étuvé par mois. Je bénéficie d’une mesure de graine, sur chaque seau de riz paddy et je reçois au moins 20 clients par jour », témoigne Mamady Sidibé.

‘’J’apprécie le service rendu par ces pileurs. Dans la mesure où les énergies ne sont plus dépensées comme jadis où le riz était pilé à l’aide des mortiers. Le riz est vite pillé à un coût abordable. Par exemple un sac du riz paddy est à 20.000fg si on ne veut pas donner de graine’’, explique Fanta  Kourouma, une cliente que nous avons rencontré sur les lieux. Les mêmes témoignages sont rendus par Seny Agnès  Kpoghomou et Makoua Soumaoro toutes clientes.

Au de-là  de ces grands services rendus par ces  pileurs, l’entreprise est confrontée à certaines difficultés. Ce sont entre autres, la hausse du prix du gasoil, l’arrêt momentané des machines à cause des pièces de rechange, la baisse spontanée de la clientèle par l’effet de l’hivernage.

Comme dit un adage africain, il n’y a pas de sot métier. On se rend compte de nos jours que ce genre d’activités commence à prendre de l’ampleur dans la préfecture de Yomou surtout dans des villages et secteurs pendant les moments de récoltes.

De Yomou, Jean Pierre SANGBALAMOU, pour Lolaplus.org.

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