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Conakry
Friday 8 November 2024

YOMOU: le panier de la ménagère souffre de l’augmentation du prix des denrées de 1ère nécessité.

Dans le Sud du pays, notamment à Yomou, l’augmentation fantaisiste du prix des denrées de première nécessité fait grincer les dents. Face à la situation, la population tire la sonnette d’alarme et pointe du doigt l’état degradé de la route.

A Yomou, la dégradation très poussée de la route N’Zérékoré-Yomou engendre des consequences  néfastes sur le poids du panier de la ménagère. On assiste à l’augmentation incessante du prix des produits de première nécessité. Selon certains citoyens rencontrés à travers la ville par notre correspondant, les coûts de certains produits importés  et locaux  sont trop élevés dû à l’état actuel de la route. Pour l’heure,  le prix d’un sac de riz importé qui se négociait entre 240 à 250 mille francs guinéens est actuellement vendu à 260.000FGN. Un sac d’oignons est passé de 70 à 80.000FGN et le prix du kilogramme de la pomme de terre qui était à 13.000FGN est passé à 15.000 FGN, ont fait savoir les citoyens de Yomou.  Parlant du riz du pays, certains de nos interlocuteurs ont souligné qu’un kilogramme du riz local est passé de 5500 FGN à 6500 FGN . 

Cette augmentation fantaisiste des denrées de première nécessité n’épargne pas la protéine. Un kilogramme de viande est vendue à 32.000 FGN. 

Aujourd’hui dans la cité, avec cette augmentation exorbitante des prix, les regards se tournent vers les fêtes de fin d’année.  Face à cette situation, plusieurs citoyens se disent être préoccupés par leurs conditions de vie actuelle. Aminata Touré ménagère dira que la flambée du prix des denrées de premières nécessités est un véritable casse-tête dans la mesure où on arrive difficilement à joindre les deux bouts. Pour sa part, Felix Kpoghomou estime que si le prix des objets aux marchés persistent  il y aura moins  de fêtards cette année. 

Selon Ernest Gamy, le coup le plus dur se fait sentir sur les habitants de Diécké et les travailleurs  et planteurs de la Soguipah qui passent des mois sans salaire, explique  ce citoyen.

Il faut rappeler que depuis le début de la grande pluie, la route qui relie N’ZÉRÉKORE-YOMOU est devenue un véritable calvaire pour les usagers de cette route.

De Yomou, Jean Pierre Sangbalamou pour lolaplus.org

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