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Friday 1 November 2024

Yomou/exploitation des enfants: « les structures de défense des droits humains, doivent redoubler d’efforts pour freiner ce phénomène », invite Seny Gnabalamou

Consacré chaque année à l’enfant, le mois  de Juin de 2020 ne sera pas célébré comme d’habitude, à cause de la pandémie de coronavirus qui paralyse le monde entier. En Guinée, précisément à Yomou, une préfecture de la région forestière,  des enfants  sont toujours exposés aux intempéries de la nature ce, malgré les efforts fournis par l’Etat Guinéen et des ONG dans le cadre de la protection des droits des enfants. Ils sont nombreux ces enfants qui subissent encore cette exploitation de l’homme par l’homme. Une situation que dénoncent les défenseurs des droits humains.

Contacté ce samedi, 06 Juin 2020 par notre correspondant sur place, la représentante par intérim du ministère de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance à Yomou, a affirmé que, le mois de l’enfant ne sera célébré cette année en Guinée, à cause de la pandémie de coronavirus qui frappe le pays.  

 «Suivant l’instruction de nos partenaires comme UNICEF, on a demandé de respecter les mesures barrières préventives contre le COVID19. Néanmoins nos structures de base communautaire œuvrent pour la protection des enfants dans les villages. Cependant, nous sommes confrontés à des difficultés, parmi lesquelles on peut citer, le manque d’appui pour la redynamisation des structures villageoises, le manque des documents administratifs (des registres pour les procès verbaux) », a rappelé Rose Gopou Balamou.

Pour Pierre Zonen Mahomy, président du club des enfants de la sous préfecture de Diécké qui encadre plus d’une centaine d’enfants, la célébration du mois de l’enfant qui, dans le passé rassemblait plus de mille personnes, à Diécké, ne pourra plus être la même chose cette année. Cependant, les sensibilisations sur la protection des droits des  enfants se font à travers les médias de proximité pendant ce mois de Juin.

Même si quelques uns sont encadrés, ils (enfants) sont aussi des centaines à être dans la rue pour la vente des divers articles. Malheureusement, ce sont des enfants adoptés en majorité, qui payent les frais de cette mauvaise pratique. Pour mettre fin à l’exploitation des enfants en Guinée, Seny Gnabalamou, invite les structures de défense des droits des enfants à redoubler d’efforts pour freiner ce phénomène.

Jean Pierre  Sangbalamou, pour lolaplus.org

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