Délimitée en 1945, la forêt classée de Diécké est aujourd’hui menacée suite aux dégâts causés par les braconniers. De nos jours, ils (braconniers) détruisent la faune et flore dans cette forêt. C’est pour corriger donc ces manquements, que les responsables régionaux de N’zérékoré et communaux de Diécké se sont donnés rendez-vous cette semaine, afin de prendre quelques mesures. C’est le bureau de l’antenne sous préfectorale du centre forestier de Diécké, qui a servi de cadre à cette rencontre.
Prenant la parole, la directrice générale du centre forestier de Nzérékoré, a rappelé l’objectif de cette assemblée. « Le centre forestier de N’zérékoré a le mandat de gérer les 240.000 ha en forêt dense humide de la région forestière. Comme il est de coutume pendant la campagne agricole, nous identifions nos activités de sensibilisation et d’information au niveau des communautés pour qu’elles puissent contribuer à la préservation des êtres protégés. C’est pour cette raison que, la zone de Diécké spécifiquement le campement de Lowi a été identifié comme poste de pression agricole de chasse dans la forêt classée de Diécké, d’où l’organisation de cette réunion ˃˃, a indiqué Mme. Watta Camara.
Depuis des années des campements sont installés à l’intérieur de la forêt dense classée de Diécké sans l’autorisation des autorités. Au jour aujourd’hui, trois campements notamment Lowi 1, Lowi2 et Lowi 3 sont illicitement implantés. Ce qui aurait amené les agents du centre forestier à prendre des dispositions légales pour déguerpir les occupants.
Après plusieurs heures d’exposé sur la clarification des limites de la forêt classée et les enjeux liés à la dégradation des forêts, les habitants des campements qui se réclamaient héritiers de la zone, ont été obligés de quitter et d’abandonner l’exploitation anarchique de la forêt dense classée sous la recommandation de la directrice générale madame Watta Camara.
Après lecture de la décision, le sage de Diécké Cé Wassè Mahomy et Ouo Gbai président du comité de gestion de la forêt classée de Diécké ainsi que les habitants de Lowi, ont plaidé à ce qu’un préavis de six (6) mois, leur soit donné.
A suivre…
Yomou, Jean Pierre Sangbalamou pour lolaplus.org