Des filles et fils de Yomou, ont enterré leur hache de guerre hier vendredi, 10 juillet 2020 par un sacrifice expiatoire. C’est une initiative de la notabilité, qui vise à mettre un terme à la division qui a existé entre les enfants de Yomou, depuis plusieurs années.
Selon nos informations, la préfecture de Yomou est confrontée à des conflits depuis 2014, qui bloquent le développement de la commune urbaine. Pour bon nombre d’observateurs, des hommes politiques seraient à l’origine de cette division. Une situation qui a impacté négativement le développement de la préfecture de Yomou, sérieusement enclavée à cause de la dégradation des routes, les infrastructures administratives quasiment absentes. Tirant les leçons, toutes les sensibilités ont pris conscience et décidé de mettre la pendule à l’heure en enterrant définitivement la hache de guerre mais aussi en prêtant serment de plus ne jamais accepter la division quelque soit sa nature .
Cécé Gbi Kpoghomou notable de la commune urbaine de Yomou, a rappelé le bien fondé de ce sacrifice. « Nous venons de faire un sacrifice expiatoire dans le but de pacifier la préfecture mais aussi enterrer la hache de guerre. Des bêtes ont été immolées pour signifier que plus jamais la division, la haine, les calomnies dans notre préfecture car, nous sommes un et indivisible. Donc, tous les fils qui se réclament ressortissants de Yomou doivent se réconcilier entre eux c’est mon souhait le plus ardent. J’invite la population de Yomou à respecter scrupuleusement mon message précise le notable », a déclaré le notable.
Une occasion mise à profit par certains citoyens pour exprimer leurs sentiments. C’est le cas de Théophile Maomou, citoyen et directeur de Communication du parti l’union démocratique pour le renouveau et le progrès (UPG). Cet homme politique a apprécié la démarche des notables. Pour lui, des problèmes politiques ont contribué au retard de Yomou, d’où sa satisfaction par rapport à cette cérémonie de sacrifice.
Jean Pierre Sangbalamou, Yomou pour lolaplus.org