Ils sont âgés de 10 à 15 ans à travailler dans les plantations d’hévéas, comme main d’œuvre pour leurs parents mais aussi pour toute personne qui les prendrait en qualité de contractuels. Généralement, ces enfants s’occupent du ramassage des coagulums (latex) ainsi que des défrichages. Ils utilisent aussi des produits chimiques tels que les acides et des stimulants sur les pieds d’hévéas sans mesure de protection.
A Yomou, ces genres d’activités sont très pratiqués dans les plantations familiales des producteurs de palmier à huile et hévéa.
Les travaux d’entretien et différents contrats des enfants dans les plantations pendant les vacances, est une forme d’exploitation qui prend une allure inquiétante. Ce phénomène interpelle de nos jours beaucoup plus les institutions en charge de la défense des droits de l’enfant.
Des parents interrogés à cet effet, auront pour argument ceci : « Ce sont les vacances. Donc c’est le moment opportun pour les enfants de nous aider dans nos travaux ». Si certains enfants aident leurs parents à travailler dans des plantations de la SOGUIPAH, d’autres par contre le font dans des plantations familiales et privées. Contactés, certains enfants affirment qu’ils font cette activité sous l’influence de leurs parents.
De son côté, Madame Marie Louise Camara, Présidente préfectorale de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance de Yomou, a déclaré que ce phénomène d’exploitation des enfants dans des plantations est beaucoup plus accentué dans la zone de la SOGUIPAH. Selon elle la promotion féminine et de l’enfance est très préoccupée par cette situation. Elle ne baissera jamais les bras contre ce fléau qui affecte l’avenir des enfants. Madame Marie Louise Camara passe souvent par des émissions de sensibilisation dans les radios de proximité pour dénoncer et lutter contre le fléau.
De Yomou, Jean pierre Sangbalamou pour LolaPlus.org