A Yomou, le prix des denrées de première nécessité ne cesse de grimper. Partout, le grincement de dents des populations se fait sentir par la montée infernale du prix des denrées alimentaires sur le marché.
La fermeture des frontières terrestres due à la pandémie du COVID19, continue à serrer le niveau de vie des citoyens de la préfecture de Yomou. Les marchés deviennent de plus en plus ardus à cause de la hausse du prix des produits de première nécessité.
Actuellement, un sac de riz net se négocie entre 300.000FG à 310.000FG ou 290.000 FG à 300.000FG suivant la qualité, un sac du sucre à 360.000FG un kilogramme de viande à 40.000fg. Mata Kébé boucher de son état se dit être confronté à d’énormes difficultés par rapport à la clientèle mais aussi la rareté des vaches qui sont extrêmement chères. Selon lui une vache couterait quatre million huit cent, un kilogramme du riz du pays passe à 6.500 fg. Aujourd’hui population et commerçants de Yomou traversent un calvaire.
Selon Nyankoye Delamou et Foromo Tokpa Gbanamou tous responsables de familles, ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts pour nourrir leurs familles car, rien ne marche. Même leurs productions qui sont au compte de la soguipah sont toujours impayées.
Vue la chereté du panier de la ménagère à Yomou, les citoyens prient Dieu pour que la pandémie prenne fin très bientôt.
Yomou, Jean Pierre Sangbalamou pour lolaplus.org