Les activités des membres de CAERLE de la Commission Electorale Sous préfectorale Indépendante (CESPI) de Diécké ont débuté le week-end dernier en présence des autorités administratives et communales ainsi que des représentants des partis politiques. Mais depuis lors la population n’accorde pas d’engouement pour cette opération.
Depuis l’annonce des élections législatives prévues pour le 28 décembre prochain la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ses démembrements, les acteurs politiques et société civile sont actuellement à pieds d’œuvre pour les préparatifs.
Dans la sous-préfecture de Diécké, après quelques jours de formation des membres de la Commission d’Administration, d’Etablissement et de Révision de la liste Electorale (CAERLE), à Yomou, les agents CAERLE formés pour Diécké sont déjà entrés en action. Ils sont déployés dans les bureaux de CARLE pour identifier les cartes des électeurs. Cette activité qui se réalisera au bout de 25 jours connait un faible taux de participation des citoyens.
Par ailleurs, le processus est aussi confronté à d’autres problèmes. Selon les membres de la commission d’Administration, d’Etablissement et de Révision de la Liste Electorale, les CAERLE ne sont pas fréquentées. « Il n’y a pas d’engouement par ce que l’information n’a pas été élargie. Nous travaillons par tâtonnement et les gens ne viennent pas », souligne Kandas membre de CAERLE chargé de classer les récépissés.
Pour sa part, Gamy Emmanuel, président de CAERLE du quartier Véah, précise que les électeurs n’ont pas été informés à temps. C’est pourquoi, le taux de participation est trop faible.
Vue ce faible taux de participation, les agents de CAERLE exhortent les autorités administratives et politiques à épauler la CESPI dans la sensibilisation et information des populations. C’est le cas de Gamy Emmanuel. Selon lui, si nous voulons que les gens viennent se faire identifier, il faut que l’autorité s’y mette pour aider la CESPI à élargir les informations. Cela, en faisant passer des communiqués à la radio communautaire dans toutes les langues du terroir, dira-t-il.
Du côté de certains citoyens venus s’enrouler on déplore également le manque d’information concernant cette révision. Sylla Mohamed Kanté en est un de ces électeurs et témoigne. « Moi c’est de passage que j’ai vu un petit attroupement et je me suis approché pour en savoir mieux. C’est ainsi que j’ai compris qu’il s’agissait de la révision de la liste électorale. L’information a vraiment fait défaut, » déplore-t-il.
Malgré ce faible taux d’engouement des populations à venir vers les agents recenseurs, les responsables de la commission électorale sous-préfectorale indépendante (CESPI), de Diécké restent toujours confiants. Pour eux, le processus ne connaitra aucune entrave et ils promettent que tous les électeurs auront leurs cartes.
Il faut préciser que la circonscription électorale de la sous-préfecture de Diécké compte à elle seule 15 commissions d’Administration, d’Etablissement et de Révision de la Liste Electorale (CAERLE).
De Diécké, Jean Pierre Sangbalamou pour lolaplus.org