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Friday 22 November 2024

Yomou : à Diécké, les cultures maraîchères attirent davantage du monde

A Diécké, zone industrielle en déclin et principale sous-préfecture de Yomou, ils sont nombreux ces hommes et femmes qui se tournent vers les cultures maraîchères.

A Diécké, il est loin le temps  où la Soguipah faisait florir les cultures de palmiers à huile et d’hévéa. Jusqu’à un passé un récemment, il était rare de voir des habitants de Diécké s’occuper à des activités comme la culture des légumes. Désormais, avec le déclin de la Soguipah, la tendance change. Ils sont désormais nombreux à faire de cette activité considérée secondaire leur principale source de revenus.

En vue d’une grande production,  certaines personnes s’organisent en groupement ou coopérative. Hawa Fofana,  membre du groupement  Action Solidaire, qui regroupe plus de deux cents femmes, explique que c’est la culture maraîchère qui nourrit sa famille depuis maintenant de nombreuses années.

Le coordinateur du groupement Action Solidaire, Kaba Ibrahima, parle même d’une activité qui a de l’avenir dans la sous-préfecture. « Vu les besoins de la population en produits maraichers, je crois que cette culture continuera à faire vivre beaucoup de personnes. Actuellement, un bouquet de feuilles de patate se paye à 2 000 francs guinéens et un tas de patate entre 30 000 et 35 000 francs guinéens », a-t-il expliqué.

Oscar Mahomy , étudiant diplômé  en chimie, lui, exploite seul un hectare et demi aux cultures de pastèque et tomate. A chaque récolte, dit-il, il perçoit jusqu’à trois millions de francs guinéens.

A Diécké, l’horticulture est surtout encouragée  par la diversité des clients. En plus du marché local, des clients libériens viennent souvent s’approvisionner à Diécké.

Yomou, Jean Pierre Sangbalamou pour LolaPlus.org

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