Mamadou Alpha Barry membre de la cellule de communication de l’union des forces démocratique de Guinée s’est prononcé sur les raisons d’une éventuelle reprise des manifestations de rue. Selon lui, ils ont épuisé toutes les voies possibles pour la libération de leurs locaux et des responsables détenus à la maison centrale de Conakry.
Pour les membres de la cellule de la communication de l’UFDG, toutes les voies légales de recours sont épuisées à ce jour. Mais aucune issue pour faire libérer les détenus politiques de l’opposition. Des villes mortes et manifestations de rues sont les seules alternatives qui s’imposent selon Mamadou Alpha Barry. « Parce qu’on a utilisé toutes les voies de moyens de recours devant les autorités, pour la libération de nos locaux qui sont actuellement gardés par les forces de l’ordre sur l’instruction du président Alpha Condé. C’est pour cela encore une fois la jeunesse de l’UFDG a envisagé de projeter des manifestations sur le grand Conakry et à l’intérieur du pays. » A-t-il précisé.
A en croire ce communicant, le président de l’UFDG a apprécié l’initiative à sa juste valeur. « Le président a été réceptif et il a dit que c’est vrai, il l’a reçu à bras ouvert. Pour un premier temps il a dit aller à la ville morte ou bien il faut commencer rapidement par des manifestations pour nous faire entendre. Par ce que vous avez vu tout récemment la visite d’Alpha Condé à Boké qu’il a fini de neutraliser l’opposition. Le président de l’UFDG a dit, il faut vous retrouver la jeunesse c’est la fin de recréation d’ailleurs. C’est les gens qui sont en train de dramatiser la manifestation, la manifestation est l’expression de la démocratie. Elle est inscrite noir sur blanc dans notre constitution qui dit vous pouvez manifester après avoir épuisé tous les recours. Comme cela n’est pas entendu maintenant, nous allons commencer par des villes mortes et après des manifestations de façon intempestive. » A-t-il rapporté.
Cette initiative d’investir les rues de la Guinée est posée sur la table du principal parti de l’opposition, au moment où toutes les manifestations sont interdites en raison de la crise sanitaire.
Amara Simba.