En Guinée, les périodes électorales sont toujours l’expression des violences d’avant, pendant et après le scrutin. La source de ces violences, selon une structure de la société civile guinéenne dénommée ” Mouvement Citoyen”, est dans l’absence d’éducation des militants par les leaders politiques en compétition. Les membres de cette structure l’ont fait savoir ce samedi au cours d’une conférence de presse tenue à la Maison de presse sise à Kipé dans la Commune de Ratoma.
C’est un constat fait depuis quelques années, selon les membres de Mouvement Citoyen. Pour alors prôner la culture de non-violence en cette période électorale, les conférenciers pensent que le maintien de la paix doit nécessairement passer par l’éducation citoyenne, notamment celle des militants des partis politiques.
« Nous pensons que si les citoyens sont suffisamment éduqués et que les partis politiques qui sont les acteurs du processus électoral jouent leur rôle, on peut mettre fin à cette violence ou l’atténuer de façon considérable », estime Mohamed Oularé, sociologue et membre du mouvement. Il appelle donc les leaders politiques à leur devoir qu’est celui d’assurer l’éducation de leurs militants.
Pour Kaba Diané, un autre membre fondateur du mouvement, il faudrait que les citoyens qu’ils soient militants ou pas, acceptent de jouer pleinement leur rôle afin de changer l’image de la Guinée…
Il faut rappeler que le thème principal de cette conférence a été le « rôle que doit jouer un citoyen dans le processus électoral ». Pour le mouvement, il n’y a pas d’élection, ni de paix, sans citoyen.
Conakry, Robert Mellano pour Lolaplus.org