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Sunday 22 September 2024

Violences à Macenta : Calme précaire après pourparlers entre autorités et notables

Deux jours d’affrontements sanglants dans la préfecture de Macenta ont fait 11 morts et une trentaine de blessés selon les sources hospitalières. Toute la journée, les autorités régionales et locales ainsi que les principaux notables se sont concertées pour sursoir aux à des hostilités intercommunautaires.

Alors que les autorités étaient à cette réunion d’urgence, le bilan macabre s’alourdissait. De (5) morts on est passé à 11 morts et 30 blessés selon l’hôpital.

Interrogé ce lundi 28 décembre 2020, le maire de Macenta a confié que la situation est calme « La situation est calme maintenant. Seulement il y a eu 11 morts et une trentaine de blessés. Le Gouverneur de la région administrative de N’zérékoré a invité le notable Elhadj Bakary Kourouma et le patriarche vieux Massa Gao Guilavogui à la résidence du préfet pour pouvoir apaiser, sensibiliser et prôner la paix entre les filles et fils de Macenta », a indiqué le maire de la ville Gnénégo Guilavogui.

Antoine Béavogui, un témoin oculaire joint au bout du fil a précisé que « Hier (dimanche) toutes les autorités régionales et préfectorales plus le notable et le patriarche se sont réunis dans l’urgence et ont décidé de sensibiliser les jeunes afin d’éteindre le feu. Chacun de son côté est aujourd’hui sensé aller vers les jeunes pour les faire revenir aux bons sentiments. On s’est quitté sur ça ».

Parlant du bilan, notre interlocuteur a indiqué : « les 11 cas de morts sont un bilan fait par l’hôpital. Mais il y a des corps disparus qui n’ont pas été signalés ce qui fait qu’on ne peut pas exactement connaitre le chiffre. Depuis hier les militaires sont entrain de sillonner la ville et jusqu’à ce matin il y a couvre-feu. Ce matin encore ils ont décidé d’aller voir le patriarche Loma qui doit être installer à sa résidence ».

Le Gouverneur de la région administrative de N’zérékoré, le général Mohamed Garé a assuré que toutes les dispositions sont prises et les sages ont pris l’engagement d’appeler au calme.

Il faut rappeler que cette violence intercommunautaire est intervenue à la veille de l’inauguration des édifices publics construits par le ministre Oyé Guilavogui, notamment le vestibule du patriarche et une chambre froide pour la ville de Macenta.

Moussa Moise Camara

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