Les violences intercommunautaires à Macenta ont engendré plusieurs cas de morts et des dégâts matériels importants. Pour l’opposant Bah Oury, il est nécessaire de prendre des mesures avant que la situation ne soit pire dans cette zone située au Sud de la Guinée.
Nées de l’occupation de la chefferie traditionnelle, ces violences ont causé la mort de plus de 5 personnes et plusieurs autres blessées, selon un bilan des médias. Pourtant, elles doivent être maîtrisées à cette phase, selon le président de l’UDRG.
«Les violences intercommunautaires à Macenta en région forestière, au sud du pays qui, selon des sources bien informées auraient fait 7 morts. Ces faits tragiques ne sont pas à banaliser. Ils méritent notre attention», a réagi Bah Oury sur son compte twitter.
Il ajoute que les autorités guinéennes devraient réagir au plus tôt pour ramener le calme et la sérénité. Ensuite, Bah Oury a interpellé aussi les autorités locales. « Les leaders des communautés toma et mania doivent aussi s’impliquer pour stopper les violences et les tueries avant l’embrasement généralisé. C’est une course contre la montre. Le vivre ensemble est hélas sérieusement malmené par le type de gouvernance au pouvoir. Tout est régi selon le prisme de l’appartenance ethnique pour l’accès au poste” juteux” de l’administration. Cela a attisé les rivalités et les appétits qui sont dés lors instrumentalisés ».
Abdoul Condé , pour lolaplus.org