En Guinée, les violences basées sur le genre, notamment, les violences sexuelles sur mineures, sont devenues un phénomène préoccupant pour les autorités et autres acteurs de la société civile.
Pour dresser le bilan de l’année 2022, la directrice générale de l’Office de protection genre et des mœurs (OPROGEM), était devant les médias ce samedi 31 décembre 2022. Selon elle, au cours de l’année écoulée, l’OPROGEM a enregistré 266 cas de viols et 91 cas d’enlèvement.
« Du 1er janvier au 30 novembre 2022, nous avons enregistré beaucoup d’infractions liées aux violences basées sur le genre. Ce sont des chiffres qui font froid dans le dos. Les chiffres enregistrés par l’OPROGEM sur toute l’étendue du territoire national, sont entre autres :266 cas de viol, mais la plupart des cas, c’est sur les mineures ; enlèvements d’enfants : 91 cas ; abandons d’enfants : 167 cas ; séquestrations : 36 cas ; coups et blessures volontaires :220 cas ; abandons de famille : 230 cas.» A déclaré Marie Gomez avant de poursuivre que
« Ces chiffres que je viens de donner, sont seulement pour l’OPROGEM, sans compter les différents totaux des différents commissariats centraux des 33 préfectures et les huit régions administratives et sans oublier la zone spéciale de Conakry, la gendarmerie, la médecine légale, qui font le même travail que nous, et qui ont leurs statistiques aussi. » A précisé la directrice générale Mari Gomez.
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