Depuis que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’épidémie de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, comme une urgence sanitaire de portée internationale le 14 août 2024, les autorités sanitaires du monde entier sont en alerte. En Guinée, les autorités ont immédiatement réactivé une série de mesures pour prévenir et prendre en charge d’éventuels cas sur le territoire.
Ce lundi 26 août 2024, l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (ANSS) a annoncé l’enregistrement de 9 cas suspects de variole du singe en Guinée. Ces cas ont été identifiés à la suite de la surveillance renforcée mise en place pour contenir toute propagation éventuelle de cette maladie virale.
Aucun cas confirmé pour l’instant
Malgré ces signalements, les autorités sanitaires se veulent rassurantes. Selon l’ANSS, aucun de ces cas suspects n’a pour l’instant été confirmé ni hospitalisé.
Un dispositif préventif renforcé
En réponse à cette alerte, la Guinée a réactivé des protocoles sanitaires déjà éprouvés lors des précédentes épidémies. Des dispositifs de dépistage et d’isolement ont également été mis en place pour garantir une réponse rapide et efficace, selon nos informations.
La variole du singe, qui se manifeste par des éruptions cutanées, des fièvres et des douleurs musculaires, des maux de tête, se transmet principalement par contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée ou avec des surfaces contaminées.
DY/Ministere de la Santé