Depuis le 5 septembre 2021, le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya avait déclaré dans son discours d’engager une refondation de l’Etat Guinéen.
C’est dans cette logique que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation s’est inscrit depuis sa nomination à la tête de ce département.
Après avoir rencontré les gouverneurs de régions administratives et préfets, le ministre Mory Condé a reçu les directeurs et chefs de cabinets des différentes religions ce samedi 21 octobre 2023, dans les locaux de son département.
Dans son message, le ministre Mory Condé a expliqué à ces directeurs et chefs de cabinets le rôle qu’ils doivent jouer dans la gestion des choses publiques
« Vous êtes a côté des gouverneurs, ce sont eux qui sont des ordonnateur de l’État à l’intérieur du pays. Cela voudra dire quoi? Tous les contes de l’État qui sont dans les régions où l’argent public transition ce sont des gouverneurs qui sont des ordinateurs mais c’est vous Chefs de cabinet administrativement qui doivent travailler avant de soumettre les documents aux gouverneurs pour la signature. Un directeur régional a une activité, l’argent a été viré au niveau de la trésorerie régionale avant de l’amener au niveau du gouverneur pour la signature vous devez vous assurez que toutes les conditions sont réunies pour pouvoir décaisser cet argent. Si c’est pour une activité le directeur de cabinet doit s’assurer que techniquement est-ce que l’activité est planifiée, si c’est planifiée est-ce que les termes de référence existent, quels sont ceux qui seront là cible de l’activité ? Toutes ces conditions là doivent être réunies et placées dans une chemise c’est sur la base de ça que le gouverneur va opposer sa signature sur le bon pour pouvoir décaisser l’argent de l’activité. Quelque soit vos relations avec les personnes qui viennent souvent pour demander des bons de décaissement vous devez vous rassurer que tout se passe bien », a-t-il invité avant de rappeler l’existence de la cour de répression et des infractions économiques et financières
« Comme le disait monsieur le Président de la République lors du conseil des ministres dernier la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) n’est pas fait que pour ceux-là qui ont géré avant nous c’est pour nous-mêmes. D’abord nous devons avoir un comportement exemplaire dans la gestion de la chose publique. Depuis les indépendances, c’est la sous la gouvernance du CNRD qui a quand-même montré que lorsque nous sommes nous sommes investis d’un pouvoir au nom de l’État on doit rendre compte de ce que nous avons fait. Vous avez vu que depuis que cette Cour a commencé à travailler beaucoup de personnes sont passé devant cette cour. Certains ont été blanchis, d’autres ont été condamnés, il y en a qui ont encore des dossiers pendant. Donc cela voudra dire que si dans l’exercice de vos fonctions vous jouez avec la légèreté dans le cadre de vos responsabilités vous serez les seuls à répondre devant les cours et tribunaux. S’il arrivait qu’un sectoriel a de l’argent à décaisser si les conditions ne sont pas réunies même si c’est moi qui vous appelais pour dire il faut faciliter si les conditions ne sont pas réunies dites très gentillement Monsieur le Ministre ou monsieur le secrétaire général on voudrait bien vous servir mais telle personne n’a toutes les condition alités pour nous permettre de soumettre le document à la signature de Monsieur le gouverneur. Vous devez vous rassurer parce qu’il est de votre responsabilité de le faire. Et aucune activité ne doit être organisé si elle n’a pas été discuté et les termes de référence partager à tous les cadres au niveau régional quelque soit l’urgence. Aucune urgence ne doit justifier la violation d’une procédure administrative. Aucune urgence ne doit amener quelqu’un à violer une procédure administrative. Si vous le faites vous vous rendez coupable ou complice d’une situation de détournement de l’argent public », a averti le Ministre Mory Condé à l’issue de deux jours d’échanges fructueux.
A.M CAMARA