Chaque année, l’université Julius N’yéréré de Kankan reçoit des milliers d’étudiants venus de partout à travers le pays. Une fois à Kankan, la grande majorité de ces étudiants et étudiantes se retrouvent confronter à d’énormes difficultés liées au logement, à la nourriture et autres.
Notre rédaction est allée ce mardi à la rencontre de certaines étudiantes qui ont accepté de s’exprimer sur ce sujet.
Parmi les problèmes auxquels elles sont confrontées, figure en bonne place l’accès aux logements. À cause de leurs statut de célibataire, certaines parmi elles se voient refuser la location des hébergements. Maomy Monique en est une.”Pendant ces trois ans, quand on était nouvellement venue, ce n’était pas du tout facile. L’affaire de logement ça été vraiment un problème pour nous et c’est vraiment une difficulté jusqu’aujourd’hui. Le problème de manger surtout à Kankan ici ce n’est pas du tout facile et le transport chaque jour aller et retour, nous souffrons vraiment”, a-t-elle dit
Aminata Cissé venue de N’zerekoré, poursuit ses études à l’université de Kankan, contrairement aux autres, elle vit dans une grande famille d’accueil où elle est à sa propre charge.”Moi, je suis dans une grande famille qui n’est pas ma propre famille, mais je sais les difficultés que je rencontrent là-bas. Ils me disent là-bas de ne pas porter les pantalons, de ne pas durer en ville de rentrer tôt et vous savez l’université de Kankan les cours c’est de 08 heures à 20 heures et ils imposent tout ça sur moi et aussi le problème de mangé. Ce qui est difficile et plus marrant dans ça, toi même tu fais ta propre dépense”‘a-t-elle signalé
Quand je suis venue à Kankan, j’ai rencontré beaucoup de difficultés pour obtenir un logement en location. Il y’a eu pas mal d’hommes qui m’ont proposé des hébergements mais en contre Parti me proposaient le service nocturne. Témoigne une autre étudiante qui a préféré gardé l’anonymat.
“A la veille de mon logement, le propriétaire de la maison a dit qu’il ne loge pas une fille qui n’est pas mariée et une autre concession aussi le gars a dit que si j’allais loger chez lui, je n’allais pas recevoir de visiteur et la troisième personne disait que je n’allais pas porter de pantalon. J’ai rencontré des hommes qui m’ont proposé de prendre des logements pour moi, une façon de rester à leur merci en contre parti. Mais avec le respect et la considération pour la famille, j’ai préféré de prendre une maison où je paie moi-même à chaque fin du mois pour une bonne vision et éducation”,a-t-elle laissé entendre.
Toutes nos tentatives pour avoir la version de certains propriétaires de maisons accusés de part et d’autre sont restées vaines.
Djétenin Condé Lolaplus.org