A l’adolescence et durant leurs années reproductives, nombreuses des filles ne peuvent recourir à des conseils adéquats moins à des soins gynécologiques.
Pourtant, elles sont de plus en plus exposées à des risques de grossesses non désirées et précoces, des avortements à risques et des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, d’infection par le VIH, de même qu’aux autres maladies sexuellement transmissibles.
Rencontrer ce jeudi, 14 juin 2022, à son domicile, honorable Ben Youssouf Keïta, médecin généraliste, met au clair les avantages de la communication sexuelle dans les familles pour garantir le bien-être des jeunes adolescentes
<<Quand on parle de femmes, on parle de les menstrues. Et là, il faut effectivement prendre des soins. Ça ne doit être un tabou. Les menstrues sont les choses normales. Je dis et je sollicite que l’information et la sensibilisation se fasse dans toute les langues nationales à travers les médias, les réseaux sociaux, dans les radios communautaires, les ONG voir insérer dans l’éducation nationale, pour dire à la société, les familles, d’accepter d’enseigner, d’éduquer, de préparer physiquement et moralement les jeunes adolescentes qui viennent de voir les menstrues pour la première fois comment faire. Aussi leur dire, le fait de voir les règles n’est pas une maladie, mais une étape importante où le corps est apte à concevoir pour lui permettre d’éviter les garçons, les infections, aussi les mauvaises compagnies qui peuvent leurs induire en erreur>> précise-t-il avant d’ajouter ceci
<<Je sais, c’est un sujet qui reste tabou. Mais j’en suis sûr, si ses recommandations sont appliquées par nos mères dans les familles. Ses filles éviteront les maladies infectieuses, connaîtront l’hygiène du travail et du milieu. Parce que tout part de là. >> rajoute-t-il
Nsira Sylla