Les événements douloureux du janvier-février 2007 ont causé des dégâts humains et matériels, sous le régime militaire dirigé par feu Général Lansana Conté. Selon les bilans officiels, plus de 150 personnes ont été tuées. Au cours de l’assemblée générale du Bloc Libéral, les membres du bureau exécutif ont exigé de l’État, une justice qui devrait être rendue aux victimes et à leurs parents.
14 ans après, les victimes de ces événements malheureux réclament toujours justice. Pour le Bloc Libéral, ce dossier mérite une attention particulière.
«Et nous nous rappelons que c’est à partir de ce jour qu’il y a eu le débat pour la mise en place d’un véritable forum des forces vives. Ce qui a permis plus tard de contraindre le chef de l’État, Lansana Conté à avoir un gouvernement de large consensus. C’est le moment pour nous de saluer la mémoire de tous ceux qui ont mené ce combat et qui ne sont plus avec nous», a indiqué Ibrahima M’Bemba Bah, directeur adjoint de la communication du BL.
Parlant de la crise guinéenne, ce cadre du BL a interpellé les institutions de la République, notamment le chef de l’État pour qu’il fasse en sorte que ceux-ci qui sont actuellement sous les verroux à la maison centrale, soient libérés. «Le BL s’engage résolument à faire en sorte qu’il y ait un dialogue entre mouvance et l’opposition, parce que nous ne pouvons plus continuer à nous regarder en chien de faillance. L’heure n’est plus aux manifestations de rue et à la contestation, mais au dialogue et au rassemblement national.»
Sirani Diabaté