L’instruction au fond du Dossier du secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a pris fin ce lundi 5 février au tribunal de première instance de Dixinn. Selon maître Gabriel Kamano qui s’est confié à la presse au sortir de l’audience le processus s’est bien passé.
« Nous sortons de l’instruction au fond du dossier de Monsieur Sékou Jamal Pendessa, tout est bien passé. Comme vous le savez l’instruction est secrète nous ne pouvons pas nous permettre de révéler les éléments de l’instruction au risque de violer les secrets de l’instruction, mais nous puissions quand même vous rassurer que tout s’est bien passé. Il a été assisté par ces deux avocats plus moi qui suis le troisième et qui a été constitué par le conseil de l’ordre des avocats pour l’accompagner dans son combat », a expliqué l’avocat.
Selon l’avocat, Sékou Jamal Pendéssa a un moral fort. « Il a le moral bon donc la prison n’a rien entamé son courage, son combat puisqu’il est convaincu de la justesse, de la légalité du combat qu’il est en train de mener. Un combat dans lequel tout le peuple de Guinée se reconnaît. C’est pourquoi d’ailleurs le conseil de l’ordre des avocats a décidé de mettre des avocats pour le défendre aux côtés de ses avocats
traditionnels », a déclaré maître Gabriel.
« Notre souhait est d’obtenir un non lieu parce que nous-mêmes nous estimons que les infractions pour lesquelles il est poursuivis ne sont nullement fondées. Parce qu’à lire les infractions vous avez dû prendre connaissance de ces infractions. Quelqu’un ne peut pas à la fois être auteur et complice d’une infraction. Ou vous êtes auteur ou vous êtes complice mais pas les deux à la fois. C’est qui est quasiment impossible. Donc, les dossiers de l’inscription au fond sont terminés aujourd’hui. Nous espérons que dans les meilleurs délais, le dossier va être communiqué au parquet pour son réquisitoire définitif », a-t-il indiqué.
Maître Gabriel Kamano estime que le juge d’instruction doit prendre son courage à deux main et rendre une ordonnance de non lieu. « Nous estimons que le juge d’instruction va saisir l’occasion pour prendre son courage à deux main et rendre une ordonnance de non lieu. Alors nous avons présenté une demande de mise en liberté et même tout de suite. Nous avons posé la question au juge audiencieux pour savoir quel est le sort qui est préservé à cette demande et nous a été promis que dans la journée, nous aurons une notification de son ordonnance mais pour le moment nous ne pouvons prédire qu’elle serait le contenu de cette ordonnance ».
Aux dernières nouvelles, le journaliste syndicaliste Sékou Jamal Pendessa retourne en prison la décision du juge d’instruction.
Daouda Yansané