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Saturday 23 November 2024

Transport/Constat : Malgré les mesures, les citoyens continuent de payer 2000fg le tronçon

Le tronçon se discute entre 2000 franc pour les taxis et 2500 franc pour les tricycles. Cela malgré l’interdiction par les autorités guinéennes. Ce jeudi 05 juillet 2021 notre reporter a fait un constat au rond-point de lambanyi dans la commune de Ratoma. Selon les citoyens interrogés, ils continuent de payer ces sommes qui ont été imposées par les chauffeurs. Même observation que l’un des membres du syndicat des transports et de la mécanique générale.

La rencontre entre le ministère des transports et l’union syndicale des transporteurs de Guinée ce mercredi 04 juillet s’est soldée sur le maintien du prix initial du transport en commun. Cependant, cette interdiction n’est pas respectée chez les chauffeurs.

 « L’augmentation des transports c’est la volonté des chauffeurs, on ne nous a pas autorisé, l’Etat nous a pas autorisé. Hier on nous a appelés à la direction seulement pour sensibiliser les chauffeurs que le transport était en avance sur le tronçon. Sinon lorsque l’essence était à 9000 fg le transport devrait être à 1300 fg, mais par faute de monnaie on a fait à 1500fg. Qui conque ne respecte pas cela répondra devant les autorités compétentes » a déclaré ce syndicaliste qui garde l’anonymat.

Certains chauffeurs continuent de nier cet état de fait. Les citoyens qui se sont prêtés à notre micro disent avoir payé les 2000 franc par tronçon et interpellent les autorités à prendre des mesures drastiques.

  « Pour un début moi j’avais condamné l’Etat d’avoir augmenté les 2000 fg sur le prix de carburant. Mais après avoir lu le communiqué hier j’ai su que c’est juste une méchanceté et de mauvaise foi de la part des chauffeurs » a fustigé Ismaël Bah

Pour sa part Ousmane Sylla souligne. « Je pense que cette augmentation du transport est très compliquée pour nous qui se déplaçons. Avant lambanyi à Madina c’était 5000 fg, mais aujourd’hui on m’a dit que c’est à 8000 fg. Moi je pense que l’état doit mettre pression sur les syndicats afin qu’eux aussi à leur tour mettent la pression sur les chauffeurs » a conseillé ce citoyen.

Il faut ajouter que les chauffeurs qui ont parlé hors micro, incombent la faute à l’Etat. Pour eux, tout est parti de l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe. Ils disent ne pas lâcher prise tant qu’on ne baisse le prix.

Amara Sylla

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