Le président de l’Union des Forces Républicaines a dénoncé le manque du dialogue entre les partis politique et le gouvernement de la transition. Sydia Touré l’a fait savoir ce lundi 17 janvier 2022, dans l’émission le Mirador chez nos confrères de FIM FM.
Le président de la transition a reçu les coalitions des partis politiques le weekend dernier au Palais Mohamed V. A cette occasion, le colonel Mamadi Doumbouya et son gouvernement n’ont pas échanger avec les leaders politiques après le déjeuner. Un acte que désapprouve le leader de l’UFR. << Ce que j’ai trouvé un peu surprenant, j’ai pensé que à la fin du discours, le Président, le premier ministre et les ministres seraient descendus pour échanger avec nous, nous saluer, nous serez la main et faire connaissance. Mais ça n’a pas été le cas, on a fait une journée. C’était un peu compliqué, bon, l’essentiel a été dit >>, a-t-il évoqué
Sydia Touré a également dénoncé le manque de dialogue entre la junte et les leaders politiques. Il craint que la Guinée ne se retrouve dans la même situation que le Mali. << La transition ne peut pas se faire sans les partis politiques, de toutes les façons. Je pense qu’à un moment donné, on finira bien par s’asseoir pour parler. Je pense que c’est le premier ministre Mohamed Beavogui qui doit être à la tête du dialogue aujourd’hui. En Côte d’Ivoire, actuellement le dialogue national est en cours, le premier ministre conduit ce dialogue au compte du gouvernement. On a 17 partis politiques qui ont été choisi selon leur contribution, leur participation aux différentes élections et leur représentativité qui ont engagé ce processus, c’est son travail ça. Nous n’avons pas eu cette possibilité, je pense que même une fois, les partis majeurs, il devrait pouvoir les rencontrer, commencer à discuter même en dehors de ce dialogue. C’est ce que moi j’attendais de lui. Il faut qu’on se mette tous ensemble pour faire à ce travail là. Si on ne le fait pas, nous risquons de nous retrouver dans la situation du Mali et c’est une fragilité extrême, parce que c’est à tous les niveaux. Je pense que nous devrons éviter des cas extrêmes comme cela, c’est le dialogue qui nous permettra d’éviter ces questions là. Et de faire en sorte que et dedans et dehors nous soyons en mesure de dire à nos militants, nous avons parlé avec le CNRD, voilà ce que nous avons arrêté. Contentons-nous d’aller dans ce sens là. Et à l’extérieur, de dire à la CEDEAO, nous sommes d’accord avec notre transition pour mener l’affaire avec cette manière là >>, prévient le leader de l’UFR
Aboubacar Moussa Camara pour lolaplus.org
