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Sunday 24 November 2024

Transition en Guinée: Abdoul Sacko dit tout sur la gestion du CNRD

Près de 02 ans et demi (29 mois) dans les conforts du pouvoir sans mandat du peuple, ni soucis pour son calvaire au quotidien, nombreux sont les responsables (Ministres, Directeurs, Présidents d’Institutions,…) sous CNRD, qui, en plus du reniement absolu de toutes les valeurs ou les prises de positions qui les ont portées au devant de la scène publique, symbolisent aujourd’hui de par leurs propos ou actes, la véritable nature de l’actuelle gouvernance dommageable au présent et à un avenir prospère en République de Guinée.

Cette nature de ce pouvoir tristement accidentel, inutile de rappeler, est caractérisée par le mépris pour le peuple, la course à l’enrichissement, la haine de l’autre et surtout un traitement dégradant à réserver en cas de contradiction, à tous ceux et toutes celles qui ont soutenu ou soutiennent leur aventure contre le peuple, une fois que le pouvoir se serait bien implanté.

La liste des propos et des actes qui illustrent cet état de fait est si longue, au point que plusieurs écrivains peuvent, sans assez d’efforts, publier après cette transition des essais ou des livres pour servir de bréviaire contre l’imposture, la médiocrité et l’enrichissement illicite dans le futur.

En termes claires, vous avez une génération de souverrenistes, de refondateurs et de moralisateurs aux affaires, qui ne le sont pour la plupart que dans la violation des engagements, le mépris au peuple, la jalousie et le mépris pour les aînés dont ils ont été complices ou alliés dans leur gestion et conduite publiques, le réglement de comptes à d’anciens alliés/collaborateurs ou bienfaiteurs et surtout pour s’enrichir sur le dos du contribuable sans droit de contradiction pour personne.

A titre d’exemple, le Ministre porteur de parole émotionnelle et alimentaire du gouvernement (Ousmane Gaoul Diallo), en réponse au Sous Secrétaire d’Etat Américain (Michael Heath) sur les restrictions des libertés, tel que le blocage de l’internet, dira que les USA aussi ont retiré l’application TikTok sur leur territoire pour certains États.
Plus loin, il parlera de la peine capitale ratifiée en Guinée et non dans certains Etats américains, comme si le mal dénoncé, serait le fait de ne pas s’engager, alors qu’au contraire, il s’agit de l’irrespect des engagements ou des règles de jeux librement établies en Guinée et par eux même sans contraintes. Il s’agit également de la pauvreté sans cesse croissante des populations, de l’insécurité grandissante, de la corruption avec arrogance, du manque de dialogue et de libertés d’opinions.

Quelle bêtise, quel mépris et quelle infantilisation de l’opinion publique nationale, que de comparer le retrait d’une application au blocage systématique de l’internet dans une large proportion qui affecte cruellement toutes les couches et tous les secteurs du pays?

Alors acceptant la logique de comparaison du porteur de sac à parole immature et inopportune de la gouvernance CNRD, qu’il nous dise depuis quand pour des problèmes politiques (rappelons nous de l’assaut sur le capitole en 2020 suite à la défaite de Donald Trump), que les militaires Américains au mépris de leurs lois et de leur peuple se sont accaparés du pouvoir et de surcroît pour s’y maintenir de façon opulente avec des civiles affamés sans mandat, ni vision de progrès collectif pendant que le peuple est soumis à la mort à petit feu?

Et Quand a-t-on vu, pour répéter dans sa théorie alimentaire exprimant un aveu d’impuissance, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme (Alphonse Charles Wright) sur l’incompétence, la tentation aux billets de Banque et l’instrumentalisation politicienne de la CRIEF, les autorités Américaines arrêté et emprisonné des cadres en grand nombre, pour après courir à la recherche des raisons ou les motifs pour lesquels ces citoyens sont privés de leur liberté des années durant?

On parle de liberté de Presse, de transparence dans la gestion, de droit à l’information, de respect des lois et des engagements, il parle de souveraineté, comme si cela est synonyme d’un pouvoir étendu à l’infini au service des émotions et des appétits des dirigeants, de surcroît sans mandat du peuple.

Nous aimons bien des actions ou des discours appelant au respect mutuel entre les dirigeants de pays différents, mais pas sans conscience patriotique, ni morale professionnelle et sans aucune vision progressiste pour le bien être du peuple.

Vivement un réveil des consciences et la détermination dans le courage et l’engagement patriotiques de tout le peuple, y compris des esprits non malsains (non envoûtés par le gain personnel) aux commandes, pour sauver notre navire commune (la République de Guinée) de la noyade aux conséquences dramatiques sur plusieurs générations.

Abdoul Sacko, activiste de la société civile

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