La CONAREG, entendez coalition nationale d’appui à la réconciliation en Guinée, a organisé le mardi 15 novembre 2022, une journée nationale de plaidoyer pour la paix et la cohésion sociale. Cette organisation s’inscrit dans le cadre de la promotion de la paix en Guinée.
C’est le secrétaire général du ministère de l’administration et de la décentralisation qui a présidé cette rencontre de débat.
Au cours de cette journée, les panélistes ont développé deux points essentiels, à savoir ; les contributions attendues des leaders politiques de la Guinée et celle des leaders communautaires et religieux pour la paix dans le pays.
La présidente de la Coalition nationale d’appui à la réconciliation en Guinée (CONAREG), Hadja Aïssatou Sow, a précisé que cette journée est de rapprocher les Guinéens.
« Cette journée est basée sur la réconciliation nationale. Parce que nous savons tous qu’en Guinée il n’y a eu pas eu la guerre mais quand même il y a eu des violences, il y a eu des violations des droits de l’homme en Guinée. Donc l’idée de tout cela c’est pour essayer de rapprocher les Guinéens, essayer de faire de la Guinée un havre de la paix. Afin qu’il ait la cohésion sociale en Guinée.
Parce que sans la cohésion sociale, sans une vraie démocratie, nous ne pouvons pas accéder au développement. Et sans le développement ne pouvons pas bien vivre, nous ne pouvons pas avoir une cohésion sociale pour le bonheur de tous les Guinéens, donc l’idée est venue de tout cela de tous ces constas. »
Le secrétaire général du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Moustapha Kobélé Kéita, a fait savoir que l’idée de la CORAG va en droite ligne de son département.
« Vous avez remarqué les réformes que nous avons engagées au Ministère, nous avons créé une agence qui s’occupe particulièrement de cette question. C’est pour dire que nous sommes conscients de notre rôle, de la mission que nous devons jouer. C’est en cela que nous sommes très engagés à l’assimiler à travers ces structures que nous avons mises en place », a-t-il expliqué.
Jean Baptiste Tounkara, un des panélistes, est largement revenu sur le contenu et l’importance de cette journée.
« Il a été demandé et recommandé aux leaders politiques de procéder à une forte éducation de leurs militants. Et l’autre recommandation des leaders communautaires et religieux c’est de poursuivre la sensibilisation. La conquête du pouvoir doit se faire dans la paix, nous avons insisté là-dessus, une élection dans la violence, nous n’en voulons plus dans ce pays. Ce que nous voulons faire, c’est le combat des idées, la présentation du programme.
Les leaders politiques doivent être appréciés sur la base de leurs programmes de société. C’est sur la base des programmes de société que les citoyens de notre pays vont se déterminer. Donc, c’est la recommandation forte. Il y a lieu qu’aujourd’hui toutes les forces vives, les composantes politiques et sociales de notre pays, participent au dialogue national inclusif. Ce dialogue, il est une vertu, il doit permettre à toutes les parties prenantes de comprendre les enjeux de l’unité nationale, de la cohésion sociale, de la paix, de la réconciliation et c’est au tour de la table que tout cela est possible, mais ce n’est pas en restant à l’écart qu’on pourra parler des choses publiques.
Et l’autre recommandation, la sensibilisation des fidèles musulmans, et fidèles chrétiens sur l’impérieuse nécessité de l’amour, de la tolérance, de la réconciliation, du pardon, du pardon mutuel, de l’acceptation des différences. Ceci est extrêmement important parce que nous sommes les enfants de Dieu et Dieu demande, qu’on soit musulman ou chrétien, de prêcher l’amour, de pratiquer l’amour, d’aimer son prochain, d’être tolérant, d’accepter l’autre dans sa différence. C’est ce qui fait notre richesse et c’est ce qui nous permet de vivre ensemble en harmonie. » dit-il
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