Après sa rencontre avec toutes les parties prenantes de la vie de la nation la semaine dernière, le médiateur de la CEDEAO, Thomas Boni Yayi ancien président du Bénin, a fait un communiqué avant son départ de la Guinée dans lequel il a invité les leaders politiques, la société civile et le CNRD à l’entente et surtout au dialogue pour le retour rapide du pays à l’ordre constitutionnel.
Cette deuxième mission du médiateur a été vivement apprécié par Ibrahima Balaya Diallo, président du mouvement Forum civil guinéen.
<< Cette fois-ci, toutes les parties prenantes ont été rencontré par le médiateur Thomas Boni Yayi. Donc cela prouve qu’aujourd’hui on peut parler d’une amorce du dialogue. Pour nous c’est très important. Maintenant, c’est à la partie guinéenne de montrer beaucoup de volontés pour arriver au consensus pour mettre en place un comité qui va travailler sur le processus de dialogue. Maintenant ce que nous attendons de la société civile, les partis politiques et le CNRD c’est de s’assoir autour de la table pour parler de cette transition »
Concernant la marche projetée du FNDC, cet activiste de la société civile soutien que le moment n’est pas propice.
<< Cette marche n’a pas sa raison d’être et toutes ces séries de marches et les raisons qui ont été évoquées c’est faux. Parce que, quand on me dit que certains présidents de la CEDEAO les ont appelés c’est faux. Pourquoi, ils refusent la marche d’aujourd’hui ‘’lundi 29 aout’’ et maintenir la marche du 5 septembre, il n’ont pas de soutien que des partis politiques, c’est ça aujourd’hui le problème. Moi je crois que le FNDC est aujourd’hui dans une posture de survie.>>
Il faut rappeler que, le souhait le plus ardent des citoyens guinéens aujourd’hui, est de mettre fin à cette crise qui paralyse le pays.
Facinet Soumah