À l’occasion de la présentation de la synthèse des propositions de la durée de transition, le président du PEDN Lansana Kouyaté a pris position contre le recensement général de la population couplé à l’état civil.
Pour l’ancien Premier ministre de Lansana Conté, coller les deux recensements prendra beaucoup de temps pendant cette transition. Il nous l’a fait savoir au cours d’une interview accordée à la presse ce vendredi 29 avril 2022, au sortir de la salle dans un réceptif hôtelier de Conakry.
<< Ce qu’on veut c’est un travail précis, nous nous avons opté par exemple pour le recensement même différent du recensement d’état civil. L’état civil est plus compliqué je vous assure que c’est plus compliqué donc les deux, les collés ensemble ça va prendre beaucoup de temps. L’état civil est plus difficile à confectionner à l’heure actuelle que le recensement général. Le recensement général les techniques nouvelles sont nées, ça demande de l’argent et nous avons commencé par ça d’abord. Analyser ce que le MATD nous a envoyé, voir le chevauchement et la forme. Il y a des endroits où il y a le chevauchement, il y a des opérations qui doivent être découplés, mais au total nous avons proposé 24 mois >> a-t-il expliqué
Poursuivant, le numéro 1 du PEDN a profité de l’occasion pour inviter ses collègues qui ont boudé la rencontre à revenir sur de meilleurs sentiments
<< Le ministre a encore une fois montré la bonne foi ici, un appel a été lancé à la première rencontre nous avons tous salué cette main tendue pas pour contester ce que disent les uns et les autres. Mais qu’ils viennent qu’on discute librement, quand on doit dire non qu’on vienne qu’on dise non. Un des points de discorde c’est l’inclusivité ou l’exclusivité, je peux vous rassurer qu’à la rencontre initiale avec le MATD, ma position était de mettre toutes les organisations politiques, société civile, syndicats, les sages ensemble. On a eu l’impression que ça allait faire cacophonie c’est ce que nous avons proposé. Mais nous avons proposé parce que nous étions là >> a laissé entendre Lansana Kouyaté.
Aboubacar Moussa Camara