Sur la structure du gouvernement, estimant qu’il y a un besoin criard de réduire le train de vie de l’Etat, du point de vue charge pour le fonctionnement, avec la rareté des ressources dans un régime de transition, nous ne pouvons pas comprendre cette approche de surplace sur le nombre de Départements ministériels. Surtout, dans un contexte de crise multidimensionnelle avec l’aggravation de la pauvreté et la dégradation extrême des services dans tous les secteurs sociaux.
Dans ce cadre, soit le Premier ministre en tant qu’économiste, n’a pas été associé pour le maintien de cette structure gouvernementale « post échec », soit il s’est inscrit dans une logique d’adaptation au rythme du CNRD, quelque soit le prix à payer à court terme pour le pays, espérant peut être faire bouger les lignes avec le temps. Sauf que, le temps étant très limité, les hésitations et les compromissions ont plus de risques que d’avantages pour une sortie honorifique et bénéfique à l’intérêt national.
Dans tous les cas, nous espérons et appelons à la prière et l’engagement patriotique sans passion, ni complaisance des Guinéens dans leur diversité, pour que la suite soit beaucoup plus axée sur l’objectivité et la recherche du consensus dans la compétence et l’intégrité, avec l’objectif principal d’un retour diligent à l’ordre normal.
Abdoul Sacko
Coordinateur National des Forces Sociales de Guinée (FSG)