Tous les partis politiques se valent dans la conquête des places au conseil national de transition selon l’homme politique Bah Oury, président de l’UDRG. Pourtant, il y a une centaine de partis qui se bousculent pour y adhérer alors qu’ils n’ont que 15 places. Bah Oury
<< Le ministère de l’administration du territoire a pris la responsabilité de nous aider à régler un problème de partage de 15 postes pour près de 200 partis politiques. Ils prendront leur responsabilité politique d’examiner les dossiers, de les sélectionner et de trancher>>
Concernant les non dits sur la crédibilité des partis quant à la course au CNT, le président de l’UDRG lève le doute
<< Il y a des partis politiques avant même qu’on ne dise voici la liste, on les suspecte de corruption>> regrette l’acteur politique.
Dans la charte de la transition, il est mentionné que les anciens législateurs qui ont favorisé la légitimation de la constitution ne seront pas représentés dans le CNT. Sur la question, BAH Oury donne son avis
<< Je considère que cela est un abus et une injustice à l’égard de ces personnes parce que ce ne sont pas ceux-là qui ont opté pour le troisième mandat>> a-t-il expliqué.
Sur le nombre des membres du CNT proposé par le CNRD, BAH Oury trouve qu’il est minime et souhaite qu’il soit revu.
Moustapha Tonguiano