Alors que le porte-parole du gouvernement a balayé d’un revers de main mercredi, 24 juillet, les révélations de « tortures » faites par Mohamed Cissé, un jeune arrêté en compagnie de Foniké Menguè et Billo Bah, le responsable des stratégies et de planification dudit front n’a pas mis du temps pour réagir.
Joint ce jeudi matin, 25 juillet 2024, par nos confrères de RFI, Sékou Koundouno a répliqué aux propos de Ousmane Gaoual Diallo en ces termes : « Le gouvernement est dans le déni et pris de panique avec les révélations de Mohamed Cissé qui prouvent que nos camarades Foniké Menguè et Billo Bah ont été arrêtés, enlevés, torturés. Dans un État sérieux, la justice se serait saisi de ces éléments. Malheureusement, toutes les institutions sont inféodées aujourd’hui à Mamadi Doumbouya. Nous sommes dans un État de non droit, voyou où les libertés individuelles et collectives ont été complètement supprimées, où les médias les plus crédibles ont été fermés, où l’opposition politique et social n’a plus le droit à la parole. C’est pourquoi nous sommes résolument engagés et déterminés au nom du peuple de Guinée à mettre fin à cette bêtise au plus tard le 31 décembre 2024 ».
Daouda Yansané
