Le président de la transition colonel Mamadi Doumbouya a partager un déjeuner le vendredi dernier avec les associations de la presse guinéenne. Une rencontre au cours de laquelle, elles ont exposé à tour de rôle leurs différentes préoccupations
Présent à cette occasion, le secrétaire général du SPPG a profité d’étaler les problèmes des employés dans les médias. Sékou Jamal Pendessa a également fait des recommandations au président de la transition. << Comme c’est toujours le cas, on sait pas ce qui s’est passé. On a appris que le syndicat n’était pas prévu dans l’ordre d’intervenant. Nous on s’est dit alors, comme c’est un déjeuner de presse, le principe voudrait qu’après les repas, celui-là qui vous a invité passe de table en table pour échanger avec vous. On profitera de cette occasion pour poser directement nos problèmes. Et c’est ce qu’on a fait . Nous avons reçu à poser des doléances des travailleurs dans les médias, notamment la défaite qu’on a pas de contrats de travail dans les entreprises de presse. Et nous avons dit pour résoudre ce problème, en attendant qu’il y ait le contrat pour chaque média, on peut signer la convention collective que nous sommes entrain de promouvoir depuis plusieurs années maintenant. Puisque les patrons demandent l’augmentation des subventions, le syndicat n’est pas contre cette augmentation, mais nous demandons à ce que le chef de l’Etat conditionne cette augmentation par la signature d’une convention collective d’abord. Et nous avons demandé aussi une partie de cette augmentation, c’est-à-dire un pourcentage soit alloué obligatoirement à la formation des employés des médias. Le code du travail exige à ce que les patrons des entreprises financent la formation continue de leurs employés . Malheureusement ce n’est pas le cas dans les médias. Donc nous avons demandé de prévoir ça aussi. Nous avons demandé de prévoir le syndicat dans la clé de répartition de cette subvention. Puisque, quand un journaliste a des problèmes jusqu’à l’intérieur du pays, nous allons nous battre d’envoyer les missions, si on a pas de financement nous allons souffrir. C’est la cotisation qu’on faisait pour envoyer les délégations de Conakry à l’intérieur. Donc nous avons demandé à ce que le syndicat soit prévu dans la clé de répartition des subventions >>, a t-il plaidé
Finissant, Sékou Jamal Pendessa réclame un bureau pour le syndicat de la presse. << Nous avons aussi salué l’annonce de la construction de la maison de la presse. Nous sommes pas contre tout ça, mais nous sollicitons que le syndicat ait son siège à la maison de la presse au nom des employés. À ce niveau nous avons une oreille attentive >>, demande le secrétaire général du SPPG
Les sujets abordés lors de ce déjeuner entre le président de la junte et les associations de presse sont les suivants : augmentation des subventions des médias, baisse des prix de redevance par chaque entreprise de presse, rénovations des médias d’état en les dotant des nouveaux équipements et la construction de la maison de la presse.
Aboubacar Moussa camara pour lolaplus.org
