Les chefs d’Etats de la CEDEAO étaient en réunion de session ordinaire ce dimanche, 03 juillet à Accra, pour examiner l’évolution de la transition au Burkina Faso, au Mali et en Guinée. A l’issue de cette session, la junte Guinéenne n’a pas écopé une sanction de l’organisation sous régionale. Tout de même, elle a décidé d’envoyer un nouveau médiateur, lorsqu’elle a rejeté les 36 mois pour faciliter la mise en place d’un chronogramme acceptable en Guinée.
Interrogé ce lundi, 4 juillet 2022 par nos confrères de Djoma médias dans l’émission ‘’On refait le monde’’, le président de l’UFR, Sidya Touré s’est réjoui de cette décision des chefs d’Etats Ouest-Africains.
A l’en croire, la CEDEAO ne pouvait pas sanctionner la Guinée dans la mesure où elle n’a pour le moment apporté aucune proposition.
« Je crois que ça va dans le sens des décisions qui ont été prises vis-à-vis des autres pays qui étaient en transition en même temps que nous, à savoir ; la désignation d’un médiateur. Cette fois-ci, en la personne d’un ancien chef d’Etat pour permettre l’ouverture d’une discussion politique sereine dans le pays et arrêter un chronogramme de transition qui soit acceptable pour tous. On ne pouvait pas sanctionner la Guinée dans la mesure où la CEDEAO n’avait pas apporté une proposition qui n’a pas été respectée. C’est dans ces cas que la sanction tombe. Donc, pour le moment on était à discuter sur le cas de l’ancien médiateur qui a pu, de manière très galante, démissionner pour qu’on puisse aller de l’avant. Si dans un mois nous n’aurons pas trouvé de solutions qu’on pourrait sanctionner la Guinée et je pense qu’on devrait tout faire pour éviter ça. La démarche de la CEDEAO est normale, elle est acceptable et je pense que ça va dans le sens de l’intérêt de notre pays », a déclaré le président de l’Union des Forces Démocratique
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