Le collectif des 300 travailleurs licenciés de la société UMS était ce mercredi 13 avril 2023 devant les médias à la maison des associations et ONG de Guinée MAOG.
Ces travailleurs réclament leurs droits réglementaires au sein de cette société après leur licenciement. Ils demandent également aux autorités de la transition de s’impliquer afin de défendre les droits des Guinéens dans les sociétés privées.
D’après le coordinateur du collectif des travailleurs licenciés de UMS plusieurs Guinéens ont été mis à la porte sans aucun respect du droit des travailleurs.
« C’est un millier de travailleurs que la Direction Générale de la société UMS a licencié sans règlement. Si vous vous rappelez en 2018 sur le cas de Aboubacar Sidiki Mara. UMS a licencié 164 employés. Jusqu’à aujourd’hui, ils ne sont pas rentrés en possession de leurs règlements. Donc, nous sommes 300 et d’autres personnes viennent s’ajouter à la liste. Deux semaines plutôt, UMS a encore dressé une liste d’un demi-millier d’employés qu’ils ont envoyé en congé technique. Si les nouvelles autorités sont vraiment d’accord avec nous qu’elles sont là pour une réforme générale et pour la jeunesse, alors nous prions humblement à l’autorité nationale, aux institutions étatiques susceptibles de gérer ce dossier de donner droit à qui de droit. Nous sommes en train de faire de notre mieux pour qu’on soit rétabli dans nos droits, mais l’Etat doit nous aider parce qu’à la base nous la population, nous le peuple, nous avons des informations auxquelles l’institution la plus élevée ne peut pas avoir accès. », a fait savoir Ousmane Diaby avant de lancer une invite à l’Etat Guinéen
“L’État doit prendre ses responsabilités, il doit assumer ses responsabilités et ses engagements face à ces entrepreneurs et face à son peuple. Si les nouvelles autorités sont vraiment d’accord avec nous, qu’elles sont là pour une réforme générale et pour la jeunesse, alors nous prions humblement à l’autorité nationale, aux institutions étatiques susceptibles de gérer ce dossier, de donner droit à qui de droit. Nous sommes en train de faire de notre mieux pour qu’on soit rétablis dans nos droits, mais l’État doit nous aider », a lancé Ousmane Diaby Coordinateur du collectif des travailleurs de l’UMS.
Dans sa prise de parole, le coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) Alpha Bayo compte mener des actions sur le terrain pour ramener la direction de l’UMS à la raison.
« Bien entendu
, nous comptons organiser des sit-in devant la direction générale de l’UMS, devant le Ministère de la justice et devant le Tribunal de travail. Ce sont des actions que nous avons définies et les jours qui suivent nous allons écrire des lettres et adresser à qui de droit. Mais ce qui reste clair, nous n’abandonnerons pas. Il y a beaucoup de guinéens aujourd’hui qui travaillent et qui subissent la même chose mais qui n’ont pas la possibilité de réclamer leurs droits. On ne peut pas nous maltraiter ailleurs et nous maltraiter chez nous. C’est inadmissible », a déclaré Alpha Bayo.
Focus de LolaPlus