Au cours de sa dernière sortie chez nos confrères de la radio Espace fm, Aboubacar SOUMAH, secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), avait accusé Oumar TOUNKARA, secrétaire général adjoint, exclu de ladite structure syndicale. Selon le général Soumah, le camarade Tounkara aurait perçu 150 millions de GNF de la part du gouvernement guinéen. Faux rétorque l’accusé.
Pour répondre à ces allégations, Oumar Tounkoura a été aussi reçu dans la même émission ce mardi, 19 janvier 2021. Dans son intervention, l’ancien collaborateur de Soumah, a botté en touche les propos de son ex- secrétaire général.
‹‹ Je dis haut et fort, devant qui que ce soit, je n’ai jamais rien reçu de qui que ce soit. Je n’ai pas reçu d’argent, je ne veux pas échanger mon honneur, ma dignité, avec quoi que ce soit ››, réplique Oumar TOUNKARA, avant de rappeler que l’offre d’Aboubacar SOUMAH, est visible et tangible.
En outre, cet ami de promotion de l’actuel Premier ministre guinéen, nie en bloc les faits qui lui sont reprochés concernant ses relations avec led membres du gouvernement.
‹‹ Je n’ai jamais été seul chez Kassory FOFANA. J’ai toujours été là en compagnie de collègues de lutte. La dernière fois, j’étais avec M. SOW, et c’était à la primature ››, a-t’il riposté.
Il poursuit en ces termes : ‹‹ j’habite dans une annexe qui a été construite par mon neveu, au quartier 54 à Coyah. Cette maison n’est pas à moi mais à mon neveu. C’est pendant ces réunions successives pour l’amélioration de nos conditions de vie, que je me suis rapproché de Conakry, vu que j’avais beaucoup plus le temps par là que de l’autre côté. Toutes ces accusations ne sont qu’un acharnement ››, s’est défendu ce syndicaliste.
Par ailleurs, l’ex collaborateur d’Aboubacar SOUMAH, retrace les points de discordance qui ont marqué son départ du SLECG.
‹‹ J’ai été élu Secrétaire général adjoint au bureau exécutif du SLECG. Depuis mon élection, j’ai constaté qu’Aboubacar SOUMAH, en a fait une gestion opaque et chaotique. Il n’écoute pas les conseils. Je lui ai toujours dit de faire un syndicalisme intelligent. Le bon syndicaliste doit tenir compte du contexte, du moment, du rapport de force et des intérêts de mandat. Mais lui son problème, c’est le radicalisme, l’autoritarisme, l’arrogance. Quand il a pris la décision de suspendre des membres du bureau exécutif du SLECG, il fallait normalement un conseil à l’interne. Organiser un congrès syndical ou une assemblée générale, selon les statuts et règlement intérieur. Chose non faite. Et moi je ne suis pas venu au SLECG pour être un béni Oui-Oui. Être un Robot, non plus un automate. Mais j’ai intégré le SLECG pour la défense des intérêts matériels, moraux et financiers des enseignants guinéens››, a indiqué le camarade Oumar Tounkara.
Faya M’bella LENO