Sidya Touré est sommé de libérer sa résidence d’ici le 28 février prochain. Ce jeudi 17 février, le président de l’Union des Forces Républicaines a éclairci les conditions d’obtention de son domicile privé. Il a également évoqué l’incohérence des démarches du CNRD.
Invité chez nos confrères de FIM FM, le patron de l’UFR a donné sa part de vérité dans cette affaire. « J’ai acquis légalement un terrain dans le domaine privé de l’État. Et j’ai construit ma maison pendant plus de deux ans. Je ne suis pas dans un bail emphytéotique. Je suis dans une maison qui m’appartient. Je ne serai pas là, si la date est maintenue telle qu’elle est, bien que le document que j’ai reçu n’est absolument pas juridiquement légal. Je n’appartiens pas au patrimoine bâti. Le numéro de maison qu’on a mis est faux. Ce n’est pas une maison, c’est un terrain que j’ai acheté. On a situé mon habitation à Dixinn port, alors que moi je suis à la minière. Mais je ne tiens pas compte de tout ça. Ce par contre que je peux soulever, c’est que tout ce quartier de la minière fait partie du fameux contentieux franco-guinéen. La seule personne qui a un document là-bas du président de la République, qui a été, verser de l’argent au trésor et qui en a les preuves, c’est moi. Il y a plein d’immeubles qui sont en train de monter, tous ces gens n’ont aucun document autre peut-être qu’un service leur a donné. Mais c’est chez moi qu’on vient me dire de sortir. Je n’ai vu personne en train de dire nous avons reçu un papier. Il faut qu’on sorte de là, parce que c’est un domaine de l’État. Cela semble donc dirigé contre ma personne », a déplore Sidya Touré
Aboubacar Moussa Camara pour lolaplus.org