La série de concertations convoquée par le président de la transition a démarré ce mardi 14 septembre 2021, au palais du peuple. Dans cette première journée, un leader a dénoncé quelques manquements liés à l’organisation des activités.
Ce que le leader du mouvement “Nos valeurs communes”, déplore, c’est le fait de ne pas avoir accès à la salle, tandis qu’elle y était pour parler du futur gouvernement.
«Comme c’est une institution qui est en train de se mettre en place, c’est une organisation qui est entrain de se mettre en place au niveau de junte et qui n’ont pas pu quadriller tous les contours pour que nous puissions faire face à une organisation judicieuse…», rappelle l’opposant.
«Eux-mêmes (les membres de la junte), ils ont annoncé leurs intentions d’organiser une transition inclusive, nous ne comprenons pas des acteurs politiques majeurs que nous sommes n’avons pas pu accédé à la salle pour que nous puissions parler de la Guinée. Nous n’avons jamais quémandé dans ce pays, nous venons par ce que ce pays est le nôtre et nous pensons que quand il s’agit de parler de ce pays nous devons être là parce que nous avons la légitimité», a dénoncé Étienne Soropogui.
«Nous sommes venus à temps malheureusement, comme vous savez c’est la pratique. Quelqu’un a un cousin à la porte il laisse entrer sa cousine et l’autre côté on te donne une carte. Et nous comme on a souhaité être discipliné et c’est la conséquence de cette discipline qu’on a maintenant. On ne peut dans la sérénité, souhaité par la junte continuer à avoir des comportements de telle nature qui ne confèrent pas. C’est mon point de vue. Une gestion sereine à la transition. Je crois qu’il doivent s’organiser pour que c’est genre de comportement ne se reproduise plus. Ce n’est pas normal, on a besoin de tous le monde pour travailler», a-t-il conclu.
Sirani Diabaté