Des partisans de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) seraient ciblés par le pouvoir de Conakry depuis quelques temps. Ces arrestations qui interviennent sans aucun respect des procédures juridiques sont déplorées par tant d’acteurs sociopolitiques du pays, notamment l’ex chef de fil de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo. Interrogé ce dimanche 15 novembre 2020 par nos confrères d’RFI, le président de l’UFDG a dénoncé ce qu’il qualifie, la séquestration dont sont victimes ses cadres.
« J’ai été séquestré dans ma maison. Mes bureaux et mon siège sont toujours occupés par l’armée guinéenne. Une répression sauvage s’est abattue sur mes partisans faisant 48 morts. Moins de 200 blessés par balles. Près de 300 arrêtés n’arrivent toujours pas à digérer l’échec qu’on leur a infligé», a-t-il déploré.
Sur la possibilité d’un quelconque dialogue entre le parti au pouvoir et l’UFDG, Cellou Dalein a indiqué qu’il n’ouvrira aucune porte si ce n’est que pour discuter autour d’un échange qui puisse aboutir à la reconnaissance de sa victoire au compte de l’élection présidentielle dernière.
Robert Mellano, Conakry pour lolaplus.org