Il s’agit d’un insecte qui autrefois, était retrouvé facilement dans les matelas confectionnés à base des tiges de riz. Mais de nos jours, elles sont retrouvées dans presque tous les coins habités par les hommes.
Nous avons rencontré des citoyens dans certains quartiers de Conakry pour aborder ce sujet. Pour Célestin Haba, vivant à Kaporo dans la commune de Ratoma, ces insectes se retrouvent dans les maisons à travers certains meubles et habits importés. « Et dans les taxis qu’on n’entretient pas. Ensuite, c’est généralement la nuit qu’elles se présentent. Elles piquent et elles sentent mauvais », a-t-il affirmé.
Fanta Cissé, cette autre citoyenne de Cobaya, ajoute que ces insectes piquent et sucent l’être humain.
« Les punaises se font aussi remarquer dans les maisons, les bureaux et autres espaces publics. Ces insectes sont souvent ramassés à bord des véhicules de transport en commun, les friperies même à travers le voisinage».
Plus loin, elle demande au gouvernement de ‘’venir en aide aux populations pour combattre ces punaises dans le pays’’.
Pour connaitre les effets liés à ces insectes, nous avons rencontré un médecin spécialiste dans un centre de santé de la place. Dr Moussa Fofana nous a expliqué qu’une seule piqure de ces punaises entraîne chez les victimes, des boutons sur la peau.
« Par manque de traitement, elles peuvent infecter la peau de l’homme. Les piqûres des punaises ne sont pas des agents intermédiaires pour transmettre une maladie d’un être humain à un autre. Ces piqûres entraînent des démangeaisons et elles font apparaître des boutons qui peuvent s’infecter et entraîner des dermatoses au niveau de ces personnes. La punaise naît dans les endroits qui sont insalubres, généralement ce sont des lieux favorables pour l’éclosion et la production », détaille ce spécialiste.
Il est important de souligner que ces punaises se multiplient rapidement et envahissent nos habitations. Alors pour s’en débarrasser, il est nécessaire de faire appel à un phytosanitaire ou préconiser la bonne hygiène, a conclu Dr Moussa Fofana.
Sirani Diabaté