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Saturday 23 November 2024

Santé/l’Anémie: un spécialiste nous parle de cette maladie

Selon des spécialistes, l’anémie est la diminution des  globules  rouges ou du taux d’homo-globule dans l’organisme. L’organisation mondiale de la santé a indiqué que 25 % de la population mondiale souffre d’anémie. En Guinée, cette anomalie est fréquente chez une certaines catégories d’individus, a précisé un médecin généraliste que nous avons consulté.  

Docteur Moussa Fofana, précise que cette diminution du globule rouge dans l’organisme varie en fonction de l’âge et du sexe. Il ajoute que les causes de cette maladie sont nombreuses et cela dépend aussi des catégories d’anémie.

Selon la classification, il cite l’anémie aiguë ou chronique. D’après lui, généralement, l’anémie aiguë survient après une hémorragie abondante de façon brutale. « C’est le type d’anémie qu’on rencontre après un accident ou lors d’une intervention chirurgicale et à certaines pathologies qui peuvent réellement entraîner un état d’anémie. Quand vous prenez par exemple une insuffisance rénale… », a affirmé ce spécialiste.          

Le docteur Moussa précise que les plus exposés sont les enfants d’âge préscolaire, les femmes enceintes ou qui ont des menstruations abondantes. Il souligne aussi que certaines pathologies d’origine génétique font que des personnes atteintes sont souvent confrontées à cette maladie, comme la drépanocytose et d’autres maladies avec des signes cliniques. 

«La fatigue générale, l’étourdissement et les maux de tête. Cela s’explique un peu, et en plus de cela, il y a également la palpitation et ce manque d’apport d’oxygène.  C’est ce niveau qui fait que l’intéressé se plaint souvent des maux de tête», explique-t-il.

Parlant des modes de préventions de l’anémie, Docteur Moussa Fofana a énuméré quelques-unes. «Le traitement dépend de la cause de l’anémie. En ce qui concerne l’anémie chronique, une fois qu’on fait les analyses, on trouve qu’il y a un apport insuffisant sur le plan alimentaire. C’est d’essayer d’apporter les aliments nécessaires, puisse qu’on apporte certains médicaments qui contiennent les molécules qui permettent la reconstitution du sang», nous confie-t-il.                              

Pour ce médecin, en Guinée on a coutume de mettre la charrue avant les bœufs. C’est-à-dire, attendre les équipements médicaux avant de se former au lieu du contraire. Ce qui n’est pas sans impact dans le traitement de certaines maladies.

Sirani Diabaté

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