Comme dans plusieurs pays d’Afrique, les maladies dites “maladies lentes” affectent dangereusement des guinéens. Ce sont par exemple la lèpre, la dracunculose (maladie du ver de Guinée), la filariose lymphatique, la schistosomiase, la trypanosomiase humaine africaine (maladie du sommeil) ou encore l’Ulcère de Buruli. Ces épidémies représentent de nos jours, de véritables handicaps pour les victimes.
La non prise en charge de ces maladies fait qu’on leur accorde le terme”maladies tropicales négligées“, d’après l’ancien président de la commission santé de l’assemblée nationale Dr Ben Youssouf Keita.
En Guinée, ces maladies tropicales négligées causent d’énormes ravages à l’intérieur du pays. Du coup, elles empêchent les pauvres citoyens d’être économiquement émancipés.
C’est pourquoi l’État guinéen devrait y faire face sinon «la pauvreté ne va pas reculer. Il y aura beaucoup de paysans qui ne pourront pas travailler correctement. Soit ils seront aveugles, ils auront la maladie du sommeil, ou bien ils auront des problèmes au niveau des vessies qui va finir par les empêcher d’aller au travail», a recommandé Dr Ben Youssouf Keita.
Sirani Diabaté