Des acteurs de la société civile désapprouvent la décision de la CEDEAO.
La CEDEAO a infligé une lourde sanction à la Guinée concernant les autorités de la transition. Cette décision a été diversement appréciée par des acteurs sociaux politiques du pays.
Au cours du point de presse organisé ce samedi 24 septembre, par la plate-forme Citoyenne au Service de la République (CSR), ce point a été largement commenté.
Selon le président de la CSR, Robert Thea, le président Embalo prend des décisions sans le consentement des autres.
« Nous estimons que la CEDEAO ne devrait pas en temps normal, utilisé la voie qu’on considère un peu plus comme étant une voie de violence. D’abord, la République de Guinée est un État souverain, et la CEDEAO a en face d’elle, les militaires, et nous savons tous que , lorsque les militaires prennent le pouvoir, parfois, ils sont tentés de prendre goût au pouvoir. Ce qui fait que les négociations et le consensus doivent être une priorité », suggère-t-il avant d’ajouter ceci
<< La CEDEAO est en train de partir au-delà de son rôle régalien. Parce que le rôle de la CEDEAO ce n’est pas d’imposer sa volonté aux États membres, mais elle doit plutôt faire en sorte que les États membres puissent respecter leurs engagements sur le plan international. Parce que les Etats membres de la CEDEAO ont ratifié à travers une convention, et sur le plan international de la souveraineté des États>> a fait savoir le Président de CSR Robert Thea
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