Le ministre de la sécurité et de la protection civile a apporté des précisions sur le cas des 280 fonctionnaires de la police mis à la retraite. Bachir Diallo l’a fait savoir ce vendredi 28 janvier 2022 dans l’émission les “Grandes Gueules” d’Espace TV.
Pour le ministre Bachir Diallo, la mise à la retraite de ces agents s’explique par la falsification des dates de naissance.« La retraite c’est pas une sanction. Et en Guinée, c’est perçu comme une sanction. La réforme de l’administration c’est un des actes majeurs du plan d’action du premier ministre qui découle de la lettre de mission du président de la République. C’est de poursuivre la réforme de l’administration. Est ce que vous savez que le fichier de la fonction publique c’est un fichier qui est truqué ? Puisque, quand les gens ont entendu qu’il allait avoir des retraites, il y a eu des gens et majoritairement qui sont allés modifier leur dates de naissance. Quand vous modifier votre matricule, vous n’avez plus de soldes. Lorsqu’on s’est aperçu qu’il a eu des gens qui ont pu modifier leur dates de naissance, on s’est référé aux matricules. Pour faire la retraite à la police, c’était une tâche extrêmement fastidieuse. Il a fallu qu’on se réfère aux matricules. On a travaillé la nuit durant. Et le président de la transition, il a insisté pour que les gens n’aillent pas à la retraite de façon arbitraire. Et il a ajouté, “je veux pas qu’il ait d’erreur” », a-t-il précisé
Le ministre de la sécurité et de la protection civile avance en ces termes.« Qu’est-ce passe, lorsque vous avez parlé des gens qui sont allés à la retraite à la police, on a appliqué la même chose qu’on a appliqué à l’armée. À la police, il y en a qui sont allés à la limite d’âge, il y en a qui sont allés pour les besoins du service. Ceux qui sont allés pour les besoins de service, il y a un groupe qui est une vingtaine, c’est des gens il restaient juste un petit moment, un ans, voir trois ans. Mais qui devaient être indemnisés, les dossiers se trouvent actuellement au ministère des finances. Il y a eu un deuxième groupe, c’est des gens, le statut permet compte tenu de leur compétence de les remédier dans l’administration locale. Lorsqu’un citoyen estime qu’il a été brimé soit qu’il a modifié sa date de naissance. S’il n’a pas modifier sa date ne naissance, c’est son droit d’écrire au ministre concerné pour dire de revoir son cas. Ce sont ces cas qui sont arrivés à mon bureau, j’ai instruit à mon directeur des ressources humaines de prendre leur liste et d’envoyer à la fonction publique pour examen. Et c’est des dossiers que vous avez vus à la fonction publique où s’est écrit accusé de réception », a-t-il conclu
Aboubacar Moussa camara pour lolaplus.org