Les chiffres montrent qu’il a perdu de justesse face au vice-président William Ruto.
Les revendications d’Odinga interviennent alors que quatre commissaires électoraux déclarent ne pas pouvoir s’en tenir aux résultats annoncés par leur chef lundi.
M. Odinga accuse le chef de l’organisme électoral d’un “mépris flagrant de la constitution”.
“Nous rejetons totalement et sans réserve les résultats de l’élection présidentielle”, a-t-il déclaré mardi.
S’exprimant devant des partisans dans la capitale, Nairobi, il a déclaré qu’il n’y avait “ni vainqueur légalement élu ni président élu”.
Le leader de l’opposition de longue date, âgé de 77 ans, se présentait à l’élection présidentielle pour la cinquième fois. Il a contesté les résultats des deux précédentes élections, notamment avec succès en 2017.
Cette fois-ci, le président de l’organe électoral, Wafula Chebukat, a déclaré qu’il avait obtenu 48,8 % des voix lors de l’élection de mardi dernier, contre 50,5 % pour M. Ruto.
Le président de la commission électorale, Wafula Chebukati, déclare avoir fait son devoir malgré les menaces reçues.
“J’ai prêté serment de servir ce pays et j’ai fait mon devoir conformément à la Constitution et aux lois du pays”, a-t-il dit lundi.
RFI