A quatre jours de la rentrée des classes, initialement prévue le 21 octobre 2021, élèves et parents affichent leurs inquiétudes dans le processus de préparatifs. Cette période qui se présente “très dure”, selon eux.
A Boffa, le prix des outils d’écoliers est revu à la hausse dans les différents marchés. Cependant, les parents d’élèves se plaignent, face à la conjoncture actuelle que le pays traverse.
«C’est le souhait de tous, de voir nos enfants à l’école. Mais le gros problème, est l’obtention des moyens financiers, parce que la date n’est pas bien placée. C’est la deuxième quinzaine du mois, il se trouve qu’on a rien. L’ouverture peut avoir lieu, mais il n y aura pas d’affluence. Les choses sont chères au marché, comme la tenue et autres, à celà s’ajoute aussi les frais d’inscription et réinscription. Ici à Boffa, bien que le prix du carburant a baissé, mais il n’y a pas eu d’effets positifs de cela sur les prix des articles, qui montent d’ailleurs en flèche», a expliqué Alseny Passy Soumah, parent d’élève.
Dans la même circonstance Alpha Oumar Bah parle des difficultés auxquelles ils sont confrontés, dans l’acquisition des marchandises.
«Nous gagnons les marchandises très chères, et ces grossistes ont aussi augmenté les prix depuis l’augmentation du prix de carburant à la pompe, et malgré la baisse du prix de ces produits pétroliers, les prix restent inchangés. C’est pourquoi on est obligé nous aussi, d’augmenter les prix parce que, on ne vient pas pour perdre.»
Aly Yonssiny