A la veille de la rentrée scolaire, des enseignants contractuels comptent
saboter l’ouverture des classes.

Le 04 octobre prochain est la date retenue pour l’ouverture des classes par
le (MEPU-A). Cette rentrée scolaire de l’année 2022, pourrait connaître une
perturbation si les 10 587 enseignants ne sont pas intégrés dans la fonction
publique.

C’est une préoccupation majeure pour ces acteurs qui se sont investis efficacement
dans les salles de classe depuis plusieurs années pour sauver l’année blanche
pendant le régime déchu. A en croire le coordinateur de ces enseignants
contractuels, si rien n’est fait d’ici la rentrée des classes, ils useront tous
les moyens possibles pour perturber les cours.

« Si rien n’est fait d’ici la rentrée concernant nos points de
revendications à savoir notre intégration à la fonction après plus de 5 ans de
service, sans aucun accompagnement de leur part, nous allons prendre des
grandes décisions. Nous allons nous réunir cette semaine pour prendre nos
dispositions par rapport à la rentrée. Nous sommes au total 10 587 enseignants
contractuels qui réclament leur intégration à la fonction. Le besoin exprimé
est plus de 20 000 », a déclaré Alseny Mabinty Camara coordinateur
nationale des enseignants contractuels de Guinée.

Tous les yeux sont rivés sur le ministère de l’Enseignement
Pré-universitaire et de l’Alphabétisation pour satisfaire ou non, ces
enseignants qui réclament leurs prises en charge par l’Etat Guinéen. Pour l’instant,
l’inquiétude continue à s’installer dans l’esprit des parents d’élèves. Ils
sont nombreux, ceux qui s’interrogent comment cette année scolaire va se
dérouler.

Lolaplus.org