Le procès des événements du 28 septembre 2009, s’est poursuivi ce mercredi,16 novembre 2022, au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé au tribunal Adhoc de Kaloum.
Cette journée d’audience a été consacrée sur l’interrogatoires du colonel Ibrehima Kalonzo Camara. Après avoir débouté les conseils dudit accusé, qui sollicitaient la mise en liberté de leur client, un d’entre eux ne cache pas sa frustration.
Devant la presse, Me Salif Beavogui, a tout d’abord rappelé la teneur de ce procès avant d’exprimer sa déception par rapport au rejet de la mise en liberté de Kalonzo.
<<C’est un dossier qui a secoué la conscience nationale. C’est un dossier dans lequel on parle d’un bilan provisoire de plus de 150 morts. Un dossier dans lequel on parle des viols, des pillages, des coups et blessures volontaires, des cas de séquestration, d’enlèvements, des portés disparus… Donc c’est un très grand dossier et, qui mérite une instruction et une enquête sérieuse pour éviter toute erreur judiciaire. « Déclare-t-il. De poursuivre, Il ajoute ceci
« En ce qui concerne le Colonel Ibrehima Camara dit (Kalonzo) qui a comparu ce matin, si on ne fait pas preuve de prudence, il risque d’être une erreur judiciaire.
Donc en résumé, cet accusé qui a comparu ce matin n’a rien à voir avec cette affaire. Le tribunal devrait lui remettre en liberté et poursuivre la procédure malgré la sensibilité et la gravité des faits.
C’est pour cette raison on aime dire que mieux vaut libérer les coupables et continuer à garder des innocents en prison. Donc, au jours d’aujourd’hui, son interrogatoire à la barre est une satisfaction totale pour moi, parce qu’il a livré sa part de vérité qui consiste à soutenir qu’il n’était ni de près, ni de loin au stade. Il était en prison. Il a été libéré de la prison bien après les évènements… c’est clair, c’est net.> a martelé Me béa
N’sira Sylla
