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samedi 6 juillet 2024

RDCongo :  le procès des assaillants du coup d’Etat raté renvoyé

La justice militaire de la République démocratique du Congo (RDC) a ouvert vendredi le procès contre les assaillants accusés d’avoir tenté un coup d’État et d’assassiner Vital Kamerhe, vice-Premier ministre de l’économie devenu président de l’Assemblée nationale. La première audience, qui s’est déroulée au tribunal militaire de Kinshasa – Gombe, a été marquée par l’identification des prévenus, rapporte actualite.cd.

Parmi les 51 prévenus, on compte Marcel Malanga, fils du leader du mouvement « New Zaïre», Christian Malanga, abattu lors de l’assaut contre le palais présidentiel. Également accusé, Jean-Jacques Wondo, expert militaire et des questions de défense, a été arrêté une semaine après les événements alors qu’il était encore conseiller du chef de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Selon notre source, les charges pesant contre eux sont graves, allant jusqu’à la peine de mort, a averti le juge président du tribunal militaire. Selon l’acte d’accusation établi par l’auditorat militaire, les prévenus sont accusés d’attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Avant d’attaquer le palais présidentiel, les assaillants auraient commis plusieurs actes de violence à l’encontre de trois policiers, arrachant leurs armes à feu et s’emparant d’un mini-bus de transport d’un groupe de chrétiens revenant d’un pèlerinage pour leur propre usage.

Avant le procès, mentionne l’agence Anadolu, Human Rights Watch a exhorté les autorités congolaises à garantir l’interdiction absolue de la torture et des mauvais traitements envers tout détenu et à enquêter sur d’éventuelles exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces de sécurité.

Notre source rapporte que l’audience du jour a été consacrée à l’identification de tous les prévenus, tous Congolais et étrangers, qui ont décliné leurs identités. La juridiction militaire a reçu la constitution de partie civile de la République Démocratique du Congo et de la famille de Kevin Tamba, tué lors de l’attaque des hommes de Christian Malanga.

Après débats entre le tribunal et les différents conseils des parties, l’affaire a été renvoyée au 14 juin 2024. La juridiction militaire a constaté le décès des prévenus Christian Malanga et Aboubakar et a décrété à leurs égards l’extinction de l’action publique.

Tous les prévenus sont poursuivis pour terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtres et financement du terrorisme, des infractions punissables jusqu’à la peine de mort, levée du moratoire, intervenue le 13 mars 2024.

Source: rfi

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