Ce n’est plus un secret! La consommation de la drogue, du tabac, de l’alcool et autres stupéfiants sont devenus de nos jours comme un plat de spaghetti pour la jeunesse actuelle. Une pratique qui est pourtant à la base d’innombrables dégâts dans la construction de leur personnalité.
L’Afrique de l’Ouest est devenue une plateforme tournante de la drogue, avec son corolaire de problème de santé et de reprise de sens de la délinquance. La Guinée n’échappe pas à ce fléau.
Selon Jacob Oularé, membre d’une ONG de la place, les risques et les conséquences de la consommation de ces fléaux sont aggravés par la pauvreté, la stigmatisation et l’exclusion sociale. Ce qui contribue à son tour à aggraver les inégalités, et nous éloigne d’avantage de la réalisation des objectifs pour un développement durable.
«Sur la période de 2016-2017, les services spéciaux de lutte contre la drogue ont saisi 195 kg de cocaïne en Guinée. Selon les statistiques du centre psychiatrique de Donka, 9 sur 100 jeunes en Guinée se livrent à la drogue. La consommation de la drogue dans le monde est en hausse passant de 4,8 % de la population mondiale âgée de 15 à 104 ans en 2009 à 5,3 % de la population en 2018», nous confie-t-il.
Les conséquences de ces fléaux sont énormes sur le foie, le cœur, les reins. Elles peuvent causer d’autres anomalies comme le cancer, les problèmes respiratoires et économiques, complète monsieur Oularé.
Dans le cadre de la réalisation de reportage, nous avons contacté un ancien accro à ces stupéfiants qui a accepté de témoigner, sous anonymat.
« J’ai abandonné ces stupéfiants parce que je t’ai toujours malade et dès que j’ai abandonné, 6 mois après on m’a déclaré diabétique. Avant de laisser, on m’avait dit que j’ai un problème de cœur. Ces stupéfiants sont très nuisibles à la santé », a-t-il conseillé.
Sirani Diabaté